Chapelles vivantes et Petits Foyers de Lumière - Juillet 2024
Frère André - un Saint fervent de saint Joseph
Méditation de MB Blanc fondatrice des Chapelles vivantes :
Face à un monde où l’esprit de domination semble régner en maître et où la violence ne cesse de croître, nous allons prier avec un « monument d’humilité », de simplicité et de douceur … Dès son enfance, Alfred Bessette est frêle et souvent malade. Bien qu'il soit très pieux, rien ne laisse présager qu'il puisse vivre longtemps et qu'il devienne l'homme religieux le plus célèbre du Québec au XXème siècle. Lorsqu’on pénètre son histoire, on découvre bien vite combien, rien dans ce monde ne semblait vouloir lui ouvrir les portes. Et c’est sa vie, faite de petits services, de silence et d’un regard toujours soutenu vers le Ciel, qui a ouvert les portes du salut et de guérisons à une multitude.
Alfred Bessette (dit frère André) - né le 9 août 1845 - est le huitième d'une famille de 13 enfants (dont 4 morts en bas âge). Sa famille provient d'un milieu francophone pauvre. Son père, Isaac Bessette est un bûcheron, tandis que sa mère, Clothilde Foisy élève ses enfants. Ils vivent alors à Farnham. A la mort de son père en 1855, ils s’installent à Saint Césaire où sa mère meurt d’une tuberculose en 1857. A 12 ans, il est donc orphelin. Une de ses tantes maternelles, Rosalie Foisy-Nadeau, l'héberge de 1857 à 1860. Il y suit des leçons de catéchisme, puis fait sa « première communion » à l'âge de 12 ans et reçoit la confirmation le 7 juin 1858. Il tente d'exercer divers métiers, mais aucun ne lui offre un avenir intéressant, en raison de ses nombreux problèmes de santé et de sa petite taille. Il loge ensuite dans une autre famille, exerce d’autres métiers, devient apprenti boulanger et cordonnier… Ces multiples expériences n’améliorent pas son état, lui qui ne digère rien, mais il prie toujours…
Il émigre dans différents états des États-Unis avec d’autres Québécois pour gagner sa vie de 1863 à 1867 en travaillant dans des filatures de coton de la Nouvelle Angleterre. Lorsqu'en 1867 la nouvelle confédération canadienne est proclamée, il retourne au pays natal. Alfred va demeurer un temps chez le curé de Farnham, l’abbé Édouard Springe, qui lui confie des tâches lui semblant plus ou moins bizarres : le soin du cheval… au grand dam silencieux d’Alfred qui, de toute façon, n’est à l’aise nulle part. Puis, en 1868, il retourne à Saint-Césaire et rend visite à l'abbé Joseph André Provençal, curé de ce lieu. Remarquant le dévouement et la générosité du jeune homme de bientôt 23 ans, ce prêtre le présente à la Congrégation de Sainte-Croix de Montréal, à laquelle le curé a confié en 1869 la direction du collège de Saint-Césaire, le collège Saint-Joseph, qu'il vient fonder et diriger.
Son noviciat durera plus longtemps que prévu, car la communauté, en raison de ses problèmes de santé et de son éducation restreinte, hésite à le garder. Il fera finalement sa profession perpétuelle à 28 ans, le 2 février 1874. Ce sera lui qui accueille les gens à l'entrée du collège. Plus tard, il en fera une plaisanterie, en disant qu'à son entrée en communauté, on lui a « montré la porte » et qu'il l'a gardée durant presque 40 ans ! Il doit aussi assurer la propreté des lieux, faire les courses, donner l'aumône aux pauvres. Il fait de plus office de barbier des élèves et d’infirmier auprès des collégiens malades, et s'occupe du courrier, du transport des colis des élèves, qu'il accompagne parfois les jours de promenade.
Il est heureux de pouvoir continuer à offrir ses menus services d'« homme à tout faire », et de pouvoir prier à sa guise, ce faisant : avant, pendant et après, seul ou avec des membres de sa communauté, ou avec des visiteurs.
Écoute, écoute
Ils ont marché au pas des siècles
Vers un pays de joie
Ils ont marché vers la lumière
Pour habiter la joie.
Écoute, écoute
Surtout ne fais pas de bruit
On marche sur la route,
On marche dans la nuit.
Écoute, écoute
Les pas du Seigneur vers toi,
Il marche sur la route
Il marche près de toi.
Ils ont laissé leurs cris de guerre
Pour des chansons de paix
Ils ont laissé leur bout de terre
Pour habiter la paix.
Ils sont venus les mains ouvertes
Pour accueillir l’amour
Ils sont venus chercher des frères
Pour habiter l’amour.
Frère André, Religieux québécois
Alfred Bessette, né le 9 août 1845 à Saint-Grégoire-le-Grand et mort le 6 janvier 1937 à Saint-Laurent, est un frère religieux québécois, membre de la congrégation de Sainte-Croix, à qui sont attribuées de nombreuses guérisons miraculeuses. Il est canonisé en 2010 sous le nom de saint André.
Chapelet à la Vierge Marie avec frère André
Mystères Joyeux
1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »
Premier Mystère Joyeux : l’Annonciation
« L’Ange lui dit en entrant : Je te salue, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec toi. Tu vas concevoir et enfanter un Fils à qui tu donneras le nom de Jésus.» (Saint Luc 1, 28-31)
« Fiat », « Amen », « Ainsi soit-il » : est le mot de la Foi qui s’appuie en toute confiance et certitude sur la parole de Dieu qui ne peut nous tromper. Et Marie, par son ‘Fiat’ demeure notre modèle à suivre dans ce monde d’en-bas.
Épisode de la vie de frère André
Ô combien cet homme de petite taille, de santé malingre, devant gagner sa vie très tôt suite à la mort de ses parents, s’est retrouvé dans des situations qui devaient lui sembler totalement incongrues ! De toutes ces petites tâches où il ne faisait que passer, son seul intérêt qui ne le quittait pas, était la prière et l’Amour de Dieu.
Aussi, ne se plaignait-il pas ! Si les changements permanents de travaux les plus divers : boulanger, cordonnier, ouvrier dans des filatures de coton, aide pour mille petits travaux qui se sont succédé furent des épreuves plus ou moins douloureuses – et physiquement et moralement - où il ne se sentait jamais à l’aise, sa Foi demeurait le Roc sur lequel il puisait constance, courage et gardait son sourire.
Il est un modèle d’acceptation des petites choses de la vie quotidienne qui se révèlent être un trésor sur lequel Dieu fait couler des pluies de grâces.
« Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves » disait le frère André, demandez plutôt la grâce de bien les supporter. »
Ô Marie, Notre-Dame des Victoires, tu bénis ces hommes et ces femmes qui, comme frère André ne recherchent rien pour eux-mêmes, ayant en permanence le regard tourné vers le ciel. S’appliquant sans cesse au quotidien à répondre au mieux à mille petites choses semblant sans aucun intérêt, voici que Dieu à son tour, pose son regard et bénit ces hommes et ces femmes.
Par l’intercession de Notre Dame et de frère André, que tous les membres de nos corps d’armées enrôlés parfois dans des missions incompréhensibles ou difficiles à accepter, s’y appliquent et apprennent à offrir à Dieu ce quotidien douloureux. Que le Seigneur leur donne la grâce d’une vraie Foi et les protège !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Ce qu’il y a de fou en ce monde
Ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi
Ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi.
Viens, Esprit de feu, viens, Esprit d'amour.
Viens, Esprit de Dieu, viens, nous t'attendons.
Deuxième Mystère Joyeux : Marie visite sa cousine Élisabeth
« Or, dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son petit enfant se mit à remuer dans son sein, et elle fut elle-même remplie de l’Esprit-Saint. Élevant la voix, elle s’écria : ‘Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni’. » (Saint Luc 1, 41-42)
Notre foi se vit en actes, en actes d’amour envers le prochain, sans calcul, dans une totale gratuité.
Épisode de la vie de frère André
Pendant 50 ans, ce consolateur des affligés a reçu, écouté, consolé et parfois guéri des foules de visiteurs au nom de Saint Joseph. D'un ton parfois bourru, parfois taquin, il conseillait ses visiteurs et leur recommandait la réflexion, la prière, la confiance en la bonté de Dieu, mais aussi, l'acceptation de la souffrance et de l'imperfection humaines.
Humble et peu instruit, le petit homme est désigné comme portier du Collège Notre-Dame de la Côte-des-Neiges. Il dira avec son humour proverbial : « À mon entrée en communauté, mes supérieurs m'ont mis à la porte, et j'y suis demeuré quarante ans.» Il vit alors dans une petite cellule, passe souvent la nuit en prière et s'occupe à toutes sortes de tâches ménagères. Comme il accueille les visiteurs, il recueille parfois leurs confidences. Il les écoute attentivement et leur donne de petits conseils. Le frère André remplit également la fonction d'aide-infirmier, ce qui l'amène à prodiguer des soins aux malades. Il leur recommande des prières à Saint Joseph et se rend lui-même dans la montagne pour prier, là où il a placé une petite statue de Saint Joseph dans un arbre. Il va s'y recueillir en grimpant un sentier rocailleux, parfois avec des élèves et des confrères.
Ô Marie, Notre-Dame des Victoires et Frère André, intercédez pour tous nos hommes et nos femmes défenseurs de la France, afin que dans ce pays où la violence s’érige de plus en plus comme un droit naturel, les cœurs de ces amoureux de notre nation manifestent l’amour dans chacun de leurs engagements et gagnent ainsi du terrain sur la haine.
Que les cœurs de tous nos membres de corps armés aient cet empressement de se mettre en état de service, déjà les uns pour les autres et pour notre Nation !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Seigneur, foyer d’amour
Faites-nous brûler de charité !
Là où se trouve la haine,
Que nous annoncions l’amour !
Là où se trouve l’offense,
Que nous apportions le pardon !
Troisième Mystère Joyeux : La Naissance de l’Enfant Jésus
« Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le Ciel, ceux-ci se disaient entre eux : ‘Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’évènement que le Seigneur nous a fait connaître.’ Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire ». (Saint Luc 2, 15-16)
En ce mystère, Dieu se plaît à combler les plus petits, les plus pauvres, par son Fils qui naît dans une mangeoire d’animaux.
Dans notre monde où l’égoïsme s’érige en maître absolu pour beaucoup d’hommes et de femmes ne recherchant que les plaisirs de ce monde, apprenons à nous rendre effectivement et affectivement plus pauvres de nous-mêmes afin que Dieu puisse nous combler !
Épisode de la vie de frère André
Orphelin à 12 ans, placé en adoption très rapidement, le jeune Alfred doit gagner sa vie très tôt malgré son manque d'instruction et sa faible constitution. Sa santé est d’autant plus précaire que son estomac fragile n'accepte que de la soupe ou de la bouillie. Ne fait-il pas partie des « petits » ?
Tout comme Jésus a choisi de naître dans une humble étable et dans le froid, pour ensuite se révéler le « Sauveur du monde » et « Être la Lumière du monde », de l’humilité et de la Foi indéfectible de frère André, Dieu a fait jaillir des charismes de guérison.
Peu à peu, il acquiert une réputation de guérisseur. Les gens affluent à la porte du Collège et ses supérieurs commencent à se poser des questions. Il encourageait les gens à prier, à se faire soigner par les médecins et à avoir confiance en la bonté de Dieu. Il disait : « Si l'âme est malade, il faut commencer par soigner l'âme. » Le petit frère André, lui-même malade, a-t-il le don de guérir, ou est-il simplement un original un peu fêlé qui répète à qui veut l’entendre : « Je n'y suis pour rien, c'est Saint Joseph qui se sert de moi pour guérir » ! Quoiqu'il en soit, le frère André ne laisse personne indifférent.
Certains le traitent de « charlatan », car le frère André applique parfois sur le corps des malades une huile qui a brûlé devant la statue de Saint Joseph. D'autres suivent ses conseils et s'étonnent des résultats. Un certain tumulte s'installe à la porte du Collège et lorsque le téléphone est branché en 1890, il ne cesse de sonner ; on veut souvent parler au « bon frère André ».
Ô Marie, notre Mère, Toi qui sais si bien remplir ce rôle de « mère », d’autant plus lorsqu’un enfant devient orphelin, visite avec frère André, tous nos soldats, pompiers, gendarmes, policiers, urgentistes, compagnies républicaines de sécurité, etc … en mal d’affection, non assurés du choix de leur vie ! Que Dieu les comble de sa Présence et sois leur guide tous les jours et d’autant plus s’ils se sentent accablés ou perdus !
Pour la période de tourmente que nous traversons, notamment durant cet été, Vierge Marie et Frère André, avec l’Armée Céleste menée par Saint Michel Archange, venez au secours de tous nos corps armés afin de les protéger, les guider, les soutenir, pour que, quoi qu’il arrive, ils aient une grâce spéciale EN DIEU !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Seigneur, je t’appartiens (Bis)
Seigneur, je t’appartiens, Tu sais ce qui est bon pour moi
Entre tes mains, je m’abandonne, Que ta volonté soit faite en moi.
Quatrième Mystère Joyeux : La Présentation de Jésus au Temple
« Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Siméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu. ». (Saint Luc 2, 27b-28a)
Le Père donne son Fils ; Marie offre son enfant unique ; la Sainte Famille n’est qu’offrande et de ce mouvement jaillissent louange et action de grâce.
Épisode de la vie de frère André
Cet homme qui, depuis sa tendre enfance, se prive de dessert, a des stations de prière à genoux longues, fréquentes et intenses, les bras en croix devant un crucifix à l’église, dans sa chambre ou dans une grange, a une dévotion toute particulière à la Sainte Famille, au Sacré-Cœur de Jésus. À ses amis intimes, il racontait la Passion de Jésus, avec une telle émotion qu'ils en étaient remués et transformés. Avec eux, il priait et faisait le chemin de la Croix. À tous, il demandait de prier. Le chemin de Croix entouré de jardins est également issu du rêve du frère André, du temps qu'il s'occupait des plates-bandes du Collège Notre-Dame. Il souhaitait la réalisation d'un havre de paix dans la montagne, un lieu de méditation et de prière orienté vers le mystère de la passion du Christ. Aussi cet homme, rempli d’amour pour Dieu, par sa prière et son union à la Croix du Christ, a déclenché d’innombrables bénédictions du Ciel.
On vient de loin pour rencontrer celui à qui l’on attribue de nombreux miracles. Plusieurs font même la file devant le bureau du frère André simplement pour lui demander de toucher leurs médailles, comme si cela leur apporterait plus de chance dans leur quotidien.
Cet engouement gagne en ampleur dans les dernières années de la vie du frère André. En fait, tout ce qu’il touche ou qui est en sa possession est scrupuleusement ramassé par tout un chacun, même par ses amis proches. Le frère André s’oppose fermement à de telles pratiques. Il ne laisse personne s’occuper de ses vêtements de peur qu’on en fasse des reliques. Il lave lui-même ses habits et brûle ce qui ne peut plus servir, comme ses cheveux fraîchement coupés.
Le frère refuse catégoriquement toute attache matérielle. Le père Elphège Labonté dit de lui qu’il a « la passion de pauvreté ».[1] L’usure de ses vêtements est visible, des objets « […] dignes de figurer dans un musé. » « Le monde est bête de penser que le frère André fait des miracles ! C’est le bon Dieu et saint Joseph qui peuvent vous guérir et non pas moi. Je prierai saint Joseph pour vous. » disait le frère André.
Ô Marie, Notre Mère à tous et frère André, intercédez avec nous pour tous nos Fils et Filles de la Nation, quelle que soit leur appartenance dans nos corps armés afin qu’il leur soit donné de comprendre l’omniprésence de Dieu et son Amour inconditionnel pour chacun de nous. Que cette prise de conscience les conduise vers une piété naturelle, où l’homme lève les yeux chaque jour vers le Ciel et où le regard de Dieu se pose avec délectation sur sa créature qui le reconnaît « Père », « Abba » !
Que tous nos défenseurs de la France aient accès à cette connaissance, à cette filiation, qui permet dans chaque vie, l’«AGIR» de Dieu ! Donne-leur Seigneur de crier vers Toi : « Abba » !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Mon Seigneur et mon Dieu
Père des pauvres et des petits, Mon rempart, mon seul abri,
Prends-moi dans ta main Seigneur, Garde-moi près de ton Cœur.
Mon Seigneur et mon Dieu (x4)
Cinquième Mystère Joyeux : le Recouvrement de Jésus
Jésus répondit à ses parents : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. ». (Saint Luc 2, 49-51)
Humilité de Jésus qui s’efface durant 30 ans dans le silence après avoir étonné les docteurs de la Loi dans le Temple. Humilité de Marie qui ne se révolte pas et médite sans cesse les paroles et les gestes de son Fils.
Épisode de la vie de frère André
L’effacement et la petitesse sont les maîtres-mots de toute la vie de frère André. Le fruit d’une telle existence est l’Oratoire de Saint Joseph à Montréal, ce monument grandiose pouvant accueillir des milliers de personnes et qui demeure un lieu fort de pèlerinage de nos jours. Après avoir montré beaucoup de réticence au sujet de son projet, les supérieurs du frère André ont fini par se laisser gagner par la sincérité, la simplicité et la conviction de celui qui, pour étayer sa cause, ne s'est réclamé d'aucun miracle ni d'aucune vision, mais seulement de sa dévotion à saint Joseph. « Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. » (Saint Luc 14, 11)
Ô Marie, Notre Mère et frère André, intercédez pour que tout le peuple de France, si bouleversé en ces temps, réalise que dans chaque petite chose faite avec amour, il sème déjà le relèvement de notre France ! Qu’il soit donné à chacun de nos membres de sécurité et de défense de France d’être saisi par l’Esprit-Saint, et ainsi participer à l’élévation de l’Âme de la France pour son Rayonnement spirituel sur le monde ! Que tous, nous ayons les yeux sur la Croix qui délivre et qui sauve !
Nous appelons de toute notre force l’Armée Céleste de Saint Michel pour accompagner au quotidien et à leur heure dernière, tous nos soldats, policiers, pompiers, gendarmes, urgentistes, compagnies républicaines de sécurité, etc… pour ces temps à venir.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Victoire, tu règneras !
Victoire, tu règneras, ô Croix, tu nous sauveras.
1- Rayonne sur le monde qui cherche la Vérité.
Ô Croix, source féconde d'amour et de liberté.
2- Redonne la vaillance au pauvre et au malheureux.
C'est toi notre espérance qui nous mènera vers Dieu.
3- Rassemble tous nos frères à l'ombre de tes grands bras.
Par toi Dieu notre Père, au Ciel, nous accueillera.
Faisons comme frère André, invoquons Saint Joseph !
Je vous salue Joseph
Vous que la grâce divine a comblé
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandit sous vos yeux ;
Vous êtes béni entre tous les hommes
Et Jésus l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,
Priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail,
Jusqu’à nos derniers jours
et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen !
[1] « Tous se souviendront qu’ils ont fait vœu de pauvreté et renoncé à toutes les vanités du monde. Ils ne laisseront jamais rien voir dans leurs vêtements et dans leur tenue qui ressente la frivolité, le caprice ou un esprit peu religieux.»
Entrer en communauté impose un détachement, une distanciation envers soi-même et envers la société. « La vie religieuse est un perpétuel sacrifice : elle est basée sur une triple immolation, sur un triple renoncement : aux biens de la terre, aux biens du corps, à notre volonté. C’est bien là le rôle des vœux […].» Et pour ce faire, l’habit imposé est un moyen de se rappeler tous les jours cette promesse faite à Dieu, un signe de vie consacrée.
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