SOS Saint Joseph

SOS Saint Joseph

Chapelles vivantes - année 2018 - hommage au Colonel Beltrame

En ce mois d'avril, nous prierons tout particulièrement pour - et en communion avec - le Colonel Arnaud Beltrame, mort héroïquement en mission, et pour ses proches. Que le Christ ressuscité écoute nos prières et donne des grâces de protection et de force intérieure, à tous nos membres des services de sécurité et de défense de France !

1* en bas de page, homélie magnifique de sa messe d'enterrement.

2* hommage de Mgr Ravel ancien évêque aux armées - à la suite

3* hommage de l'archevêque de Paris : https://www.youtube.com/watch?v=cTi0Or_STDo

Messe à son attention à l'issue de la chapelle vivante de Colmar.

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Projet de prière universelle de la messe animée par la Chapelle vivante de Colmar, en attente de la version définitive de celle du Chesnay :

  

1-    Seigneur Jésus, nous vous recommandons nos forces de sécurité et de défense qui oeuvrent au péril de leur vie pour nous protéger. Envoyez les saints Patrons de notre pays, Notre Dame des Armées, saint Michel Archange, Sainte Jeanne d'Arc et Sainte Thérèse de Lisieux, pour les guider et les protéger dans leur mission !

 

 2-    Prions pour tous nos militaires partis en missions chaque année sur de longs mois : que l'absence ne fragilise pas les couples au risque de les conduire à une séparation... Que les femmes de militaires s'unissent dans ces épreuves pour trouver force et patience avec leurs enfants ! Qu'elles aient la grâce de vivre une affection  renouvelée au travers de l'acceptation du choix de vie de leur époux et une écoute inspirée essentiellement par l'amour sincère.

 

3 - Prions pour la conversion de nos militaires français afin que tout risque de radicalisation à l'intérieur des rangs des membres de sécurité et de défense de France soit éradiqué au profit d'une fraternité soutenue entre tous. Que le Colonel Beltrame veille à présent sur eux !

 

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Hommage au Colonel Beltrame - jeudi 19 avril 2018

 

Animé par la Chapelle vivante de Colmar en l’église st Joseph

 

 

 

           photo CB.jpg
           

 Les chapelles vivantes, fondées il y a 9 ans par MB Blanc, se réunissent chaque mois dans plusieurs paroisses, pour prier pour les militaires français et forces de sécurité, ainsi que pour leurs familles. C’est donc tout naturellement qu’elles ont souhaité porter dans leur prière, le colonel Beltrame mort à l’assaut de l’ennemi en mars dernier. Lors de sa réunion du 19 avril, la chapelle vivante de Colmar a organisé une cérémonie particulièrement solennelle pour prier pour ce militaire héroïque ainsi que pour tous les autres soldats, anonymes, qui ont été de fait, associés à cet hommage.

 

Nous étions une cinquantaine de personnes rassemblées pour cette occasion. Il y avait également les deux prêtres de notre paroisse ainsi qu’une dizaine d’enfants, lumineux signes d’Espérance ; oui la Vie innocente est victorieuse sur toute forme de violence ! Trois temps forts à souligner : les interventions du Colonel Guillaume Le Blond commandant le groupement de gendarmerie du Haut-Rhin, et du Père Jean-Marc ainsi que la prière universelle.

 

Le Colonel Le Blond en grande tenue, a prononcé un discours solennel passionnant sur la vie du Colonel Beltrame. Il nous a également rappelé à quel point son geste héroïque avait eu une dimension universelle car il avait touché le monde entier ; plusieurs chefs d’état ont d’ailleurs fait publiquement son éloge. Un temps particulièrement fort de cette intervention, a été, me semble-t-il, celui où le Colonel Le Blond a témoigné de ce moment de vie intérieure qu’il a traversé, seul dans son bureau alsacien, suivant en direct le déroulé des opérations autour de la prise d’otage dans le sud de la France. Concentré sur la situation avec un raisonnement professionnel, il a envisagé tous les aspects de cet évènement avec les risques qui lui étaient liés mais également les chances d’en sortir vainqueur. Espoir et angoisse, abattement et fierté douloureuse, Espérance. En nous livrant son combat intérieur, le Colonel Le Blond nous a permis de comprendre celui de son glorieux collègue, en ce moment ultime de sa vie terrestre.

 

Brièvement, concernant l’homélie du Père Jean-Marc, cette idée selon laquelle, notre prière pendant cette chapelle vivante-ardente, était humainement bien modeste, mais unie à la prière du Seigneur Jésus, elle prenait une ampleur infinie et éternelle. Grande joie de considérer tous les fruits de paix et de protection qui en découleront !

 

Au cœur de la messe, la prière universelle proposée par l’ensemble des chapelles vivantes, faisait écho aux situations éprouvantes dont nous avions parlé dans la semaine avec quelques femmes de militaires. Celles-ci sont à présent confiées au Père céleste … les grâces seront abondantes, n’en doutons pas !

 

Prochains rendez-vous de la chapelle vivante de Colmar à l’église saint Joseph, les 3èmes jeudis du mois à 17h30, le 17 mai et le 21 juin. Que saint Joseph éducateur du Divin Enfant et protecteur des familles, donne assistance matérielle et spirituelle aux familles de militaires et à celles de la paroisse St Joseph-Espérance, afin qu’elles deviennent fortes et rayonnantes dans leur entourage !

 

 

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méditation de MB Blanc fondatrice des chapelles vivantes en France :

 

« Christ a vaincu la mort, son règne est éternel… et par ses plaies, nous sommes guéris »

  

Nous pourrions dire que la vraie vie de l’Humanité est née avec la mort du Christ sur la Croix ! Par sa Passion, sa Mort et sa Résurrection nous sommes devenus « Enfants de Dieu » ! Par son Fils, Bien-Aimé Jésus-Christ, le Père du Ciel nous montre le chemin à suivre, pour que nous ayons la Vie et la Vie Eternelle. Son Amour et sa Miséricorde, pour les créatures que nous sommes, dépassent l’entendement humain… Au travers de sa vie publique, Jésus a manifesté – et c’est l’Evangile – cet Amour plus fort que la mort qui emporte tout et nous fait renaître.

Avant d’accomplir ce qui devait permettre le rachat de l’humanité, Jésus a manifesté au travers de la Résurrection de Lazare, une certaine anticipation de ce qui allait arriver, d’abord pour Lui mais aussi pour tous les hommes appelés à la Vie.

Résurrection de Lazare (Jean 11, 17-44)

« A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d’environ quinze stades, et beaucoup d’entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » « - Je sais, dit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit :

« Moi, je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Le crois-tu ? » Elle lui dit : « Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »

            Ayant dit cela, elle s’en alla appeler sa sœur Marie, lui disant en secret : « Le Maître est là et il t’appelle. » Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui. Jésus n’était pas encore arrivé au village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe était venue à sa rencontre. Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et la consolaient la virent se lever bien vite et sortir, ils la suivirent, pensant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.

Arrivée là où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! » Lorsqu’il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l’avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. Il dit : « Où l’avez-vous mis ? » ils dirent : « Seigneur, viens et vois. » Jésus versa des larmes. Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais quelques-uns d’entre eux dirent : « Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ? » Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C’était une grotte, avec une pierre passée par-dessus. Jésus dit : « Enlevez la pierre ! ». Marthe, la sœur du mort lui dit : « Seigneur, il sent déjà : c’est le quatrième jour. » Jésus lui dit : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? » On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux et dit : « Père, je te rends grâce de m’avoir écouté. Je savais que tu m’écoutes toujours ; mais c’est à cause de la foule qui m’entoure que j’ai parlé afin qu’ils croient que tu m’as envoyé ».

Cela dit, il s’écria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le et laissez-le aller. »

 

 

A Toi la Gloire

A toi la Gloire, Ô Ressuscité,

A toi la victoire pour l’éternité !

 

 

 

1- Brillant de lumière,

L’ange est descendu.

Il roule la pierre

Du tombeau vaincu.

 

2- Sois dans l’allégresse,

Peuple du Seigneur,

Et redis sans cesse :

« Le Christ est vainqueur ! »

3- Il est ma victoire,

Mon libérateur,

Ma vie et ma gloire,

Le Christ mon sauveur

 

 

 

 

 

Car ton amour nous donne la vie

 

 

 

 

1- Car ton amour nous donne la vie, (bis)

Mes lèvres célèbrent tes louanges,

Car ton amour nous donne la vie.

 

2- J’élèverai les mains à ton nom, (bis)

Je te bénirai toute ma vie,

Car ton amour nous donne la vie.

 

 

3- J’annoncerai ton nom à mes frères (bis)

Et je leur dirai que tu les aimes,

Car ton amour nous donne la vie.

 

 

 

 

 

Chapelet à la Vierge

 

 

Mystères Glorieux

 

1 « Je crois en Dieu »,1 « Notre Père », 3 « Je vous salue Marie »,

1 « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen ».

 

1er Mystère Glorieux : la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

« Il est ressuscité d’entre les morts » (Mt 28,7)

La Résurrection de Lazare est le signe que non seulement que le Christ – qui est Dieu le Fils - a vaincu la mort, mais que par ricochet tout homme « qui croit en Lui, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en Lui ne mourra jamais ».

Que ce message qui demande à chacun de grandir dans la Foi pour goûter cette confiance absolue en Dieu - même dans les tribulations - étreigne le cœur et l’âme de tous nos membres des services de sécurité et de défense de France, si souvent exposés à des situations ténébreuses où la tentation pourrait les pousser au désespoir ! 

Qu’il les élève en un élan d’Espérance irréversible et qu’ils puissent expérimenter ce message fort d’ultime confiance qui rachète tout et porte sur l’autre rive, loin des flots tumultueux !

 

1 « Notre Père »,10 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen ». Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Si la mer se déchaîne, si le vent souffle fort,

Si la barque t’entraîne, n’aie pas peur de la mort (Bis)

Il n’a pas dit que tu coulerais, Il n’a pas dit que tu sombrerais

Il a dit : « Allons de l’autre bord » « Allons de l’autre bord ».

 

 

2ème Mystère Glorieux : l’Ascension

 

« Il se sépara d’eux et fut emporté au ciel » (Lc 24,51)

La Foi de Marthe et Marie en Jésus ne souffre pas « d’à peu près ». A la question de Jésus sur la résurrection de son frère, Marie répond : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour ». Quant à Marie : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! »

A la fois, ces témoignages manifestent l’espérance de la vie éternelle et aussi de la toute-puissance du Christ lorsqu’on le laisse faire, en d’autres termes, lorsqu’on lui fait confiance.

 

Seigneur Jésus, par Amour pour Ton Père Céleste et par Amour pour les Hommes, Tu as donné ta Vie en souffrant la Passion durant laquelle ton Sang a coulé jusqu’à disparaître de ton corps afin de mourir dans un abyme de douleurs pour nous donner la Vie.

Par les mérites de tes Saintes Plaies et de Ton Précieux Sang, nous t’implorons pour tous nos membres de sécurité et de défense Morts pour la France, afin que par notre intercession, Tu les délivres du Purgatoire et les accueilles dans ta Demeure éternelle.  

 

(Nous pouvons faire à ce moment-là, mémoire du Lieutenant-Colonel Arnaud BELTRAME)       

Donne-leur le repos éternel, Seigneur et fais briller sur eux la lumière sans fin.

 

1 « Notre Père »,10 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen ». Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Du cantique « Mystère du calvaire »

 

Tu sais combien les hommes, ignorent ce qu’ils font.

Tu n’as jugé personne, Tu donnes ton pardon ;

Partout des pauvres pleurent, partout on fait souffrir ;

Pitié pour ceux qui meurent et ceux qui font mourir.

 

Suivant la demande de Jésus-Christ à Sainte Faustine, le pape Jean Paul II a instauré le dimanche après Pâques, dimanche de la Miséricorde divine. A l’occasion de cette octave sainte, supplions la Miséricorde de Dieu pour tous nos soldats défunts:

 

Prière pour tous nos soldats trépassés

Ô Jésus, plein de Miséricorde et de bonté,

Vous qui avez tant aimé les hommes,

Qui les justifiez par la foi, les glorifiez par la grâce, nous vous en prions, par la vertu de la

Blessure de votre Sacré Côté, ouvert par la lance sur la croix

Où ont coulé l’eau et le sang,

Délivrez nos soldats trépassés du feu du Purgatoire

Et rendez-les dignes de la gloire de vos saints.

Soyez leur propice, Ô Jésus !

Appelez vos enfants et nos frères soldats trépassés au séjour éternel.

Qu’ils reposent en paix !

Amen

 

Jésus Miséricordieux, j’ai confiance en Toi (3 fois)

 

 

3ème Mystère Glorieux : La Pentecôte

 

« L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs… » (Rm 5,5)

 

Tout ce qui est Amour vient de l’Esprit de Dieu, tout ce qui est haine, colère, etc… vient de l’esprit des ténèbres et tourmente l’homme qui en est empreint.

Ainsi, Jésus pleure la mort de Lazare « Jésus versa des larmes » et nous montre ainsi combien sur terre, la moindre ombre sur la vie des hommes est une souffrance pour Dieu. Jésus est la vraie consolation, la moindre de nos souffrances, il l’épouse pour nous aider à porter nos croix…

 

Que l’Esprit de Dieu saisisse chacun de nous et chacun des membres de sécurité et de défense de France, afin que les cœurs s’ouvrent à la vraie lumière qui cherche à inonder les hommes. Que chacun réapprenne que tout se fait sans peine lorsque l’on aime, même la peine perd de sa douleur…[1]

 

1 « Notre Père »,10 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen ». Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Vivre d’Amour[2]

 

Vivre d’amour, c’est bannir toute crainte

Tout souvenir des fautes du passé.

De mes péchés, je ne vois nulle empreinte,

En un instant, l’amour a tout brûlé.

Flamme divine, ô très douce fournaise,

En ton foyer je fixe mon séjour,

C’est en tes feux, que je chante à mon aise :

« Je vis d’amour, je vis d’amour ! »

 

 

4ème Mystère Glorieux : L’Assomption de Marie

 

« Qu’elle est celle-ci qui monte du désert ? » (Ct 3,6)

En Marie, par Marie, tout chemin est assuré vers Dieu. Celle qui est sans tache, la Vierge clémente, la Vierge puissante, Refuge des pécheurs, Consolation des affligés, Mère du Christ, Mère de l’Eglise et Notre Mère a été choisie par Dieu. Nul mieux qu’Elle est écoutée de son Fils lorsqu’Elle intercède pour chacun d’entre nous. Son élévation vers le Ciel souligne à la fois la place unique qu’elle détient auprès de Dieu et sa puissance d’intercession comme Co-Rédemptrice de l’humanité avec le Sauveur.

 

En ces jours où est manifestée la Victoire de Jésus sur la mort et sur toutes ténèbres, Marie, viens révéler plus encore à tous tes enfants, et notamment à chacun de nos membres des services de sécurité et de défense de France, combien ils sont aimés de Dieu et combien Tu as le pouvoir de les porter sous ton manteau pour les protéger, sur ton cœur pour les réchauffer et les prendre par la main pour les guider sur le chemin !

O Marie, Reine Immaculée de l’Univers, nous comptons sur Toi, sauve ton peuple… O Marie, Reine Immaculée de l’Univers, triomphez et régnez !

 

1 « Notre Père »,10 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen ». Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Marche avec nous, Marie,

Sur nos chemins de foi,

Ils sont chemins vers Dieu

Ils sont chemins vers Dieu

 

 

5ème Mystère Glorieux : Le couronnement de Marie

 « Vous recevrez la couronne de gloire… » (1 P. 5, 4)

 

Imaginons la joie qui a suivi la Résurrection de Lazare après la stupéfaction du miracle accompli, quelle fête a dû lui succéder dans la louange à la gloire de Dieu !

Nous partageons à travers les fêtes de l’Eglise, les évènements de la vie du Christ. Comme ces dernières semaines de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Christ…  et face à ce moment du sommet de la vie chrétienne, sommes-nous dans la joie du Ressuscité ? Communiquons-nous ce bonheur de baptisé qui nous vaut de pouvoir suivre Jésus jusqu’à l’infini ?...

 

Marie, Toi qui partages entièrement le moindre souffle de ton Fils, mets dans tous les cœurs, et spécialement dans ceux de nos membres des services de sécurité et de défense de France, cette paix et cette joie face à la marque du salut que Jésus vient de nous manifester encore cette année, par son Sang versé et Sa Mort sur la Croix mais aussi sa Résurrection.

Sa résurrection nous transmet l’espérance infinie d’une vie renouvelée possible dès ici-bas. O Marie par ton intercession que tous puissent ressentir cette joie intérieure communicative puisée en Dieu…

 

1 « Notre Père »,10 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen ». Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Acte de consécration du monde à la Miséricorde divine

 

(Par Saint Jean-Paul II)

 

Dieu, Père Miséricordieux, qui as révélé Ton amour dans ton Fils Jésus-Christ et l’as répandu

Sur nous dans l’Esprit Saint Consolateur,

Nous te confions aujourd’hui le destin du monde et de chaque homme.

Penche-Toi sur nos péchés,

Guéris notre faiblesse,

Vaincs tout mal,

Fais que tous les habitants de la terre fassent l’expérience de Ta Miséricorde !

Afin qu’en toi, Dieu Un et trine,

Ils trouvent toujours la source de l’espérance.

Père éternel, par la douloureuse Passion et la Résurrection de Ton fils,

Accorde-nous Ta Miséricorde, (on rajoute : ainsi qu’à nos soldats, policiers, pompiers, et chacun de nos membres de sécurité et de défense de France) ainsi qu’au monde entier.

Amen

 

Chez nous soyez reine,

Nous sommes à vous,

Régnez en souveraine

Chez nous, chez nous.

Soyez la Madone,

Qu’on prie à genoux

Qui sourit et pardonne,

Chez nous, chez nous.

 

 

1- Vous êtes notre Mère, Ô Reine des élus,

Puissante et maternelle au Ciel, près de Jésus.

 

2- Gardez, Ô Vierge pure, Ô cœur doux entre tous,

Nos âmes sans souillure, nos cœurs vaillants et doux.

  

3- Dites à ceux qui peinent et souffrent, sans savoir,

Combien lourde est la haine et combien doux l’espoir.

 

4- Le soir, quand les fatigues alourdissent nos corps,

Gardez nos cœurs prodigues d’amour pur et d’efforts

 

Epitre aux Colossiens

 

L’Union au Christ céleste, principe de la vie nouvelle

 

Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d’en haut, non à celles de la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu : quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui plein de gloire.

 

 

Jéricho va tomber !

 

Levez l’étendard de l’Amour, Alléluia !

Trompettes, sonnez le combat !

Christ nous a donné la victoire, alléluia !

Jéricho va tomber !

 

 

1- Le corps du Christ est une armée

Qui combat les ténèbres,

Qui délivre les captifs de leurs chaînes

Au nom de Jésus notre roi.

2- Frères, demeurons dans l’unité,

Fortifiés dans l’Esprit.

Rassemblés autour du Christ notre chef,

Combattons jusqu’au dernier jour.

3- Annonçons le Sauveur crucifié,

Mort et ressuscité,

Vainqueur des ténèbres et de la mort

Dans la puissance de l’Esprit.

4- Au nom de Dieu notre Père,

Au nom de son Fils Jésus-Christ,

Au nom de l’Esprit, le libérateur,

Nous combattrons jusqu’à la fin.

 

 

 

 

Pour l’envoi :

 

 

Christus vincit,

Christus regnat,

Christus, Christus imperat !

(ter)

Le Christ est vainqueur, le Christ est Roi,

Le Christ est notre Maître !


 

*

 

 

Homélie des funérailles du colonel Arnaud Beltrame

Homélie prononcée ce matin par le père Jean-Baptiste, chanoine régulier de la Mère de Dieu, en la cathédrale de Carcassonne :

"En cette cathédrale, en présence de tant de personnalités civiles et militaires, après un hommage national rendu à un héros qui fait l'admiration de tous, et en présence de sa dépouille, il aurait sans doute convenu qu’un évêque prêchât. Mais en ce jour où fierté et douleur habitent nos cœurs, où Espérance et deuil cherchent un chemin de conciliation, tout semble bouleversé. Vous savez ma présence aux côtés du colonel avec sa fiancée et déjà civilement son épouse, il y a cinq jours, à l'hôpital. Nous étions réunis tous les trois comme pour leur mariage que je devais bénir bientôt, et c'est l’ultime onction du sacrement des malades que nous avons célébrée à la place. J'aurais dû prêcher dans deux mois la joie du mariage du colonel Arnaud Beltrame avec Marielle et me voici contraint de dire la gravité de ses funérailles.

Un fils, un frère, un mari, un officier, un Français, un enfant de Dieu, un héros est mort. Son corps est séparé de son âme depuis l'aube du samedi 24 mars. Il fut blessé affreusement par un terroriste vendredi, à l'heure où le Christ offrait sa vie pour nous sur la Croix. Ce corps, chère Marielle, que vous avez aimé et qui vous a chéri, ce corps qui est aujourd'hui honoré du drapeau tricolore ne pourra plus vous prendre dans ses bras. Arnaud ne pourra pas vous demander, le 9 juin prochain, si vous acceptez de devenir son épouse par le sacrement de mariage. Mais cette tragédie, comme le Vendredi Saint que nous allons célébrer demain, n’est pas le fin mot de cette histoire cruelle. Elle se pare déjà des couleurs de l’aube pour conduire Arnaud à la gloire de Pâques, à l’espérance radieuse de la résurrection.

Alors Seigneur, soyez loué pour la force que vous aviez mise en ce cœur d'homme et d'officier. Soyez loué pour don de la foi catholique qui a été pour Arnaud une redécouverte émerveillée. Il avait 36 ans lorsqu’il reçut pour la première fois votre Présence réelle dans la sainte communion et votre don de force dans le sacrement de confirmation. Il n'a jamais caché depuis la joie de sa foi retrouvée. Oh certes, comme nous tous, il a pu faire des erreurs dans sa vie, mais il demandait toujours pardon à ceux qu'il avait pu heurter.

Soyez loué enfin Seigneur de lui avoir permis d’aimer jusqu'à l'extrême (Jn 13, 1). Car « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13) comme nous l'a appris votre divin Fils Jésus. Le colonel savait le risque qu'il prenait en se livrant comme otage au fanatique. Il l'a fait pour sauver une vie, plusieurs peut-être, et parce que tel était son engagement, de gendarme et de chrétien, allant jusqu’au bout de ses convictions.

Il a offert sa vie pour que s'arrête la mort. La croyance du djihadiste lui ordonnait de tuer. La foi chrétienne d'Arnaud l'invitait à sauver, en offrant sa vie s'il le fallait. Seigneur, vous lui avez donné la grâce de le réaliser exactement une semaine avant la célébration de votre Passion. Vous nous avez livré l'exemple absolu en guérissant nos âmes par vos blessures (cf Is 53, 4-5). Vous avez alors proposé le salut à tous les hommes et aussi à cet assassin. Faites-lui miséricorde, Seigneur. Il ne savait pas la gravité de son geste fanatique. Il pensait même vous plaire en tuant.

Où est Arnaud maintenant : au Ciel, au purgatoire ou, comme le pensent les partisans de son meurtrier, en enfer ? Voici un secret qui n'appartient qu'à Dieu. Son sacrifice l'a certes configuré au Christ, mais prions pour ce héros. Prions aussi pour les autres victimes ; prions même pour leur assassin.

Ma chère Marielle, c'est à vous que je veux maintenant m'adresser. Je sais combien Arnaud vous a aimée. Ce viril soldat, cet officier d'élite était avec vous galant, délicat et prévenant. Il était mûr pour s'engager dans un mariage heureux et indissoluble, fidèle à sa foi catholique. Il avait découvert avec joie Luigi et Maria Beltrame, le premier couple honoré par l’Église comme bienheureux, tels de possibles et lointains cousins. Il s'est préparé au mariage avec un sérieux qui force mon admiration et dont témoigne la superbe déclaration d'intention qu'il m'a envoyée quatre jours avant l'attentat.

L'offrande héroïque et libre de sa vie, les innombrables prières et messes qui sont lancées au Ciel du monde entier pour lui, le sacrement des malades, et la bénédiction à l'article de la mort que j'ai pu lui offrir à l’hôpital, peuvent vous donner l'espérance ferme de son bonheur éternel. Ces dernières prières furent alternées avec vous, alors que vous teniez la main d'Arnaud, scellant à jamais en Dieu, votre amour et la communion de vos âmes.

Alors, écoutez ces mots qu'il aurait pu vous adresser, chère Marielle, et nous dire à tous :

« Ne pleure pas si tu m'aimes ! Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel ! Si tu pouvais d'ici, entendre le chant des Anges et me voir au milieu d'eux ! Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les sentiers où je marche !

Si, un instant, tu pouvais contempler, comme moi, la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent ! Quoi ! tu m'as vu, tu m'as aimé dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer encore dans le pays des immuables réalités ?

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne, ce jour-là, tu reverras celui qui t'aimait et qui t'aime encore, tu en retrouveras les tendresses épurées.

A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant ! Tu me reverras donc, transfiguré dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d'instant en instant, avec toi qui me tiendras la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie... Alors, essuie tes larmes et ne pleure plus, si tu m'aimes [Texte apocryphe attribué à saint AUGUSTIN.]. »

Chère Marielle, la fécondité de votre amour se mesure déjà dans les incroyables témoignages venus du monde entier depuis quelques jours, de tous ceux qui ont été émus et fortifiés dans leur foi par le sacrifice d’Arnaud. Voici vos enfants. Bien sûr, en ce jour de larmes, pareille épreuve est infiniment mystérieuse. Mais vous n’êtes pas seule. Dieu pleure avec vous, comme il a pleuré devant le tombeau de Lazare (Cf. Jn 11, 35) !

Et puis, regardez ! Vous êtes entourée par une immense compassion de tout un peuple, unanime à admirer le geste du colonel et à comprendre l'immensité de votre douleur ; une foule gonflée d'espérance dans le message que son sacrifice offre à la France. L'héroïsme est possible. Notre pays en a besoin pour être sauvé de la médiocrité de l'individualisme qui blessait son cœur de gendarme.

C'est à nous tous enfin qu'il s'adresse. Sa quête spirituelle tardive, j'en suis témoin, lui a montré que tout ce qui n'est pas de l’éternité retrouvée est du temps perdu [Expression de Gustave THIBON.]. Le monde qu'il a quitté privilégie l'urgent sur l'essentiel. Retrouvons comme lui l'urgence de l'essentiel [Expression d'Edgar MORIN].

Dans leur maison, bénie le 16 décembre dernier, Arnaud et Marielle avaient réservé une pièce pour en faire un oratoire où ils priaient en couple. Alors je vous en supplie, frères et sœurs, à l’approche de Pâques, veillez dans la prière !

Arnaud, Marielle et moi avions partagé qu'on ne triomphe pas d'une idéologie avec seulement des armes et des ordinateurs. On la terrasse avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu'il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l'histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des croyances assassines qui tuent et veulent tuer encore.

Mais soyons persuadés que ce combat spirituel se gagne avec la charité et non avec la haine. « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour [Saint JEAN DE LA CROIX, dichos 64, cité au CEC n° 1022.] » que nous aurons donné ou au contraire sur l'égoïsme, la colère et l'orgueil que nous aurons mis en toutes choses. Alors, puissent les soldats qui risquent leur vie avec courage pour la défense de la France, et nos concitoyens, en ces années troubles de notre histoire, être des instruments de la paix.

Comme Arnaud et avec lui, là où est la haine, mettons l'amour. Là où est l'offense, mettons le pardon. Là où est la discorde, mettons l'union. Là où est l'erreur, mettons la vérité. Là où est le doute, mettons la foi. Là où est le désespoir, mettons l'espérance. Là où sont les ténèbres, mettons la lumière. Là où est la tristesse, mettons la joie.

Que chacun ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant que l'on reçoit, c'est en s'oubliant qu'on se retrouve soi-même, c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon, c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie éternelle [ Inspiré de la prière simple dite « de saint François d'Assise », mais apparue seulement en 1912.].

Vivons cela, et le sacrifice admirable du colonel Beltrame n'aura pas été un feu de paille émouvant, mais l'étincelle d'une renaissance ; alors la France, qu'il a servie avec passion dans la gendarmerie, cheminera vers la paix. Ainsi soit-il !"

Hommage à Arnaud Beltrame par Mgr Ravel : « Le service de Dieu, le vrai et le faux. »

Suite aux attentats du 23 mars, Mgr Ravel, archevêque de Strasbourg, a publié ce communiqué :

« Méditation sur les attentats du 23 mars 2018

Le service de Dieu, le vrai et le faux.

Qui, de celui qui tue des innocents au nom de Dieu ou de celui qui prend la place des otages jusqu’à en mourir, sert vraiment Dieu ? Qui du terroriste ou du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame servait vraiment Dieu ?

Dans ce beau département de l’Aude, il y avait deux hommes dont les destins vont se croiser. Deux hommes faits pour servir Dieu, l’un autant que l’autre, pour honorer son Nom, en priant et en aimant ses frères. Deux hommes qui croyaient en Dieu. Le premier pensait : je veux Le servir en tuant les impies en son nom. Il préparait ses explosifs et ses armes. Le second pensait : je veux relier mon amour à Celui de Dieu. Il se préparait au mariage religieux. Le premier saisit ses armes, tua, blessa, s’enferma dans un magasin, prit des otages. Le second répondit à l’appel à servir son peuple, négocia, se proposa pour prendre la place des otages. Ils furent tout proches durant presque deux heures. Puis les deux moururent.

Leur proximité physique durant ce temps de face à face dans le supermarché nous invite à réfléchir à leur proximité intérieure : l’un et l’autre se voulaient serviteur. L’un et l’autre se sont donnés jusqu’au bout, jusqu’à la mort pour leurs convictions. Certains pourraient les regarder pareillement et admirer leur générosité et leur audace. C’est là une terrible confusion. Elle s’explique ainsi : rien n’est plus proche de la lumière que l’ombre qui n’existe pas sans elle. Rien n’est plus proche de la vérité qu’une erreur qui en est simplement l’inversion. Voici donc deux hommes qui, sous des apparences de même grandeur, vont exactement en sens opposé.

Le premier se servait de Dieu pour faire sa vie éternelle au mépris de l’autre. Le second servait Dieu pour faire le salut de l’autre au mépris de sa vie temporelle. Le premier se fait tuer pour le service de lui-même jusqu’au sacrifice de l’autre. Le second est tué pour le service de l’autre jusqu’au sacrifice de lui-même. Ce sont là deux hommes habités par deux mouvements absolument opposés.

Savoir le reste ne nous appartient pas.

Il ne nous revient pas de juger les mauvais. A peine pouvons-nous dénoncer leurs actes. Mais nous pouvons, nous devons, enrichir nos vies de l’exemple des bons.

Pour toutes les victimes, nous prions d’une prière vive et soutenue. Ainsi que pour leurs familles et toutes les institutions auxquelles elles appartenaient. Parmi elles, nous nous inspirerons de l’honneur, de l’héroïsme et, en définitive, de l’amour de celui qui servait sa Patrie, ses frères et, en définitive Dieu lui-même.

+ Luc Ravel, archevêque de Strasbourg »

Toute notre communauté de paroisses portera dans la prière cet homme et sa famille pendant les fêtes pascales.



[1][1] Sainte Bernadette : « Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant. Celui qui aime fait tout sans peine, ou bien sa peine, il l’aime. » C.N.I. 1873

[2] Poème de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte face



31/03/2018
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