SOS Saint Joseph

SOS Saint Joseph

Chapelles vivantes et Petits Foyers de Lumière - Février 2023

MB Blanc :

 

Le Général de Sonis, investi d’une Foi et d’une Sainteté palpable par tous ceux qui l’ont côtoyé, demeure une véritable Icône par sa vie et toute sa carrière militaire pour notre nation. Son esprit de don total de lui-même à Dieu, son abnégation l’ont porté à des actes héroïques touchant tant sa famille (sa femme et ses12 enfants) que les soldats qu’il commandait. Si Sonis s’est distingué par sa foi ardente et sa réputation d’homme droit et juste, il était aussi, chose que l’on sait moins, un père et un époux exemplaire. Avec son épouse, Anaïs Roger, ils ont formé ensemble un couple solide, porté par une foi commune. Il ne reculait devant aucun sacrifice et lorsqu’il traversait l’épreuve – quelle qu’elle soit – il remerciait Dieu et l’offrait pleinement pour la nation qu’il défendait corps et âme.

 

                        Mgr Gay, écrivait à Mgr Baunard : « Il n’appartient qu’à Dieu d’illustrer, par des miracles, le tombeau de son serviteur, mais l’héroïcité des vertus ne manquera point au procès.

 

                        « Un tel homme est l’honneur d’un pays et d’un siècle. Des créatures que Dieu possède à ce point, sont un gain pour la société et l’on ne communie pas si pratiquement aux immolations de Jésus-Christ sans devenir, pour une part, sauveur des peuples. Le général de Sonis a toutes les noblesses ; il a tous les courages. Fort comme un lion, il a la douceur de l’agneau, pieux et simple comme un enfant, il est un modèle achevé de la virilité chrétienne. Que dire de sa patience ? Je pense que bien des martyrs qui triomphent en paradis n’ont point enduré tant et de si cruelles souffrances… Son histoire a plus que l’intérêt d’un roman ; elle soulève l’âme. Puisse ce livre être lu surtout par notre jeunesse si frivole et si peu chrétienne ! Puisse-t-il l’être, par les officiers de cette grande et chère armée française… Si l’esprit qui animait le général de Sonis se répandait dans le grand nombre de ceux que la Providence a constitués des défenseurs de la patrie, que ne pourrait-on pas espérer de l’avenir ? »

 

                        Charles Péguy, le pèlerin de Chartres, a-t-il poussé jusqu’à Loigny ? En tous cas l’épitaphe choisie par Sonis : « Miles Christi », lui inspirait en 1911, des lignes qu’il est utile de méditer : « ‘Miles Christi’, tout chrétien est aujourd’hui, un soldat, le soldat du Christ. Il n’y a plus de chrétien tranquille. Ces croisades que nos pères allaient chercher jusque sur les terres infidèles… Ce sont elles aujourd’hui qui nous ont rejoints au contraire… et nous les avons à domicile. »

 

                        Le général de Charette adressait aux anciens volontaires de l’Ouest, ce télégramme : « Le général de Sonis est mort ; il a reçu la récompense de son long martyre. A lui revient l’honneur d’avoir déployé la bannière du Sacré-Cœur, sur ce même champ de bataille où, quatre siècles auparavant, flottait la bannière de Jeanne d’Arc. C’est au milieu de nous qu’il est tombé, soldat de la France, soldat de Dieu ! Toute sa vie peut se résumer en deux mots : Honneur et Sacrifice ! »

 

                        Mort en réputation de sainteté en 1887 à Paris, après avoir poursuivi une longue carrière militaire exemplaire, le général de Sonis voit son corps exhumé 42 ans après sur ordre de l’évêque de Chartres. En ouvrant le cercueil, c’est la stupéfaction : le corps de Sonis est intact ! Immédiatement, une enquête diocésaine est ouverte en vue de son procès en béatification. On ne compte plus le nombre de miracles suite à son intercession, tant de guérisons et de conversions. A Loigny, l’église garde son tombeau où les grâces accompagnent ceux qui viennent le prier.

 

                        Son dossier est encore ouvert à ce jour mais demeure en suspens en raison de l’absence d’un postulateur désigné.

 

 

Ô Seigneur, comment reconnaître

 

Ô Seigneur, comment reconnaître, les bienfaits dont tu m’as comblé ?

Chaque jour, je célèbrerai tes grandeurs. Alléluia !

 

 

1-      Quand mon âme jusqu’à toi, clame sa misère,

Tu m’écoutes comme un père et tu viens à moi.

 

2-      Ta justice et ton amour ont pitié des pauvres ;

J’étais faible et tu me sauves, Garde moi toujours.

 

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Général Louis-Gaston de Sonis

25 août 1825, mort le 15 août 1887

 

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Bataille de Loigny – 1er et 2 décembre 1870 – avec le général de Sonis

 

La proximité de ce champ de bataille de Patay où Jeanne d’Arc porta sa bannière victorieuse a dû faire espérer au chef du 17ème corps, le général de Sonis et au général de Charette quelque miraculeuse victoire. Ils vont en effet en remporter une, mais qui s’apparentera à celle du Vendredi Saint, la Victoire par la défaite apparente.

La Rédemption par le Sacrifice.

 

Chapelet avec Notre-Dame de Lourdes et le Général Sonis

 

1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »

 

Premier Mystère Lumineux : Le Baptême de Jésus

 

Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui… Ayant été baptisé, Jésus, aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé qui a toute ma faveur ». (Matthieu 3, 13; 16-17)

 

Jésus, Fils de Dieu, se fait humble comme s’il n’était qu’une créature. Il se laisse - Lui Fils de Dieu -  baptiser par Saint Jean-Baptiste, Lui qui n’en a pas besoin. Il désire ainsi se manifester comme s’Il n’est rien de plus que chacun d’entre nous !  Or, Il est Dieu parmi les hommes, Il veut simplement  que nous écoutions ses paroles et que nous imitions ses vertus.

 

Le général de Sonis, par sa vie quotidienne, saura renouveler au quotidien, les engagements que chaque chrétien se doit d’assumer par sa consécration baptismale.

 

Episode de la vie du général de Sonis [1]

 

            Cet apostolat, Sonis allait le continuer à Laghouat. Par l’exemple d’abord. « Sa vie, écrit un de ses officiers d’ordonnance, me frappait par l’activité, l’ordre, la mesure qui y régnaient. Tout était réglé, comme dans la vie je ne dis pas seulement d’un soldat, mais d’un moine. » Lever matinal, prière dans une pièce isolée, méditation d’un chapitre de l’Évangile ou de l’Imitation. A 6 heures, rédaction d’un rapport. Après le déjeuner pris à 11 heures, récréation au jardin, avec Mme de Sonis et les enfants, puis promenade à cheval dans le désert …

 

             Ces horizons infinis plaisaient à sa nature contemplative. Vers 2 heures et demie, travail de bureau, études personnelles, dans un ouvrage religieux ou une nouveauté militaire, comme « L’Armée en 1867 » du général Trochu. Il travaillait ainsi jusqu’au souper. Le reste de la soirée était donné aux causeries de la famille, à l’office de la Sainte Vierge prescrit aux tertiaires du Carmel. La journée se terminait par le Chapelet et la prière en commun. Un lazariste lui exprimant l’étonnement qu’il pût expédier posément tant d’affaires, car il passait pour un des officiers les plus actifs, et donner encore à Dieu un temps considérable, il répondait : « Le bon Dieu multiplie le temps pour ceux qui le servent et le lever matinal avance bien des choses. »

 

Notre-Dame de Lourdes, avec l’intercession du général de Sonis, nous vous implorons pour tous ceux qui nous défendent et qui, au quotidien, risquent de dériver sous le poids de pressions trop fortes liées aux épreuves douloureuses qu’ils subissent.

Que l’Esprit Saint les éclaire afin qu’ils ne dérivent pas ! Que par le Mystère de la Foi, ils soient guidés dans ces moments périlleux. Que Marie, Notre Mère à tous, les tienne et les garde sous son manteau de protection ! Pour ceux qui n’ont pas la Foi mais sont des hommes et des femmes de bonne volonté, que Dieu leur fasse grâce pour leur obéissance.

 

1 Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

Tu es là, au cœur de nos vies et c’est toi qui nous fais vivre.

Tu es là au cœur de nos vies, bien vivant, Ô Jésus-Christ.

 

Dans nos cœurs tout remplis d’orages, tu es là.

Dans tous les ciels de nos voyages, tu es là.

 

 

Deuxième Mystère Lumineux : Les noces de Cana

 

            Il y eut des noces à Cana en Galilée. La Mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité aux noces. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ! »… Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres ! » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas ! » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.  (Jean 2, 1-9)

 

            Ceci fut le premier signe par lequel Jésus manifesta la Gloire de Dieu en Lui.

 

Episode de la vie du général Sonis 

 

            Tandis qu’il expédiait quelques cavaliers arabes montés sur leurs légères juments, « les buveuses d’air », explorer les points d’eau, le général de Sonis demandait à Dieu le miracle qui sauverait ses hommes. Les cavaliers revinrent enfin. A dix kilomètres, au puits de Bou-Aroua, il y avait de l’eau ! Avec l’énergie du désespoir, la colonne repartit, atteignit enfin le r’dir rempli d’une eau jaunâtre. Mulets et chevaux, brisant leurs entraves, emportant leurs cavaliers, se précipitèrent dans la mare, la transformant en un bourbier …

 

            … De nouveau la colonne n’avait plus devant elle qu’une affreuse perspective : mourir de faim et de soif au milieu des sables ! Le soleil qui avait desséché les points d’eau était plus implacable que jamais. On repartit en un silence de mort. Toutes les heures les cavaliers s’arrêtaient, pour se coucher sous le ventre de leurs chevaux, la tête à l’ombre, et s’endormaient d’épuisement. Il restait un biscuit et un litre d’eau fangeuse par homme… Sonis, l’âme déchirée, priait. Nul de ses officiers qui ne rendit hommage au courage, à la sagesse, avec lesquels il avait organisé l’expédition. On ne pouvait prévoir cette chaleur infernale, qui, en un jour, tarissait tous les puits. Au risque d’être, cette fois, accusé de timidité, Sonis arrêta la poursuite.

 

Tandis que ses goums, habitués aux courses dans le désert, harcelleraient l’ennemi, le reste de la colonne se replierait sur les puits. On espérait que bêtes et cavaliers pourraient étancher leur soif aux étangs où on s’était arrêté la veille. Atroce déception ! Le soleil avait desséché jusqu’à la dernière flaque… On vit les soldats se disputer la boue fendillée par la chaleur, la serrer dans leur mouchoir pour en exprimer quelques gouttes d’eau infecte … Sonis priait, réclamant à nouveau, un miracle… Mais, pendant ce temps, la colonne se préparait à mourir de soif. Sonis priait. De fait, écrira M. d’Harcourt : « Je ne pense pas qu’un seul de nous fût arrivé à cheval au puits de Mengoub, si la Providence n’était venue à notre aide… Il était environ trois heures. Le palais desséché, la paupière appesantie, sans mot dire, chacun s’abandonnait au pas de son cheval qui marchait lentement et tête basse.

 

 

            Tout à coup, voilà que les chevaux se ranimant, partent d’eux-mêmes, prennent le trot, et nous amènent d’instinct, vers un bouquet de tamaris et de lauriers roses qui cachait à nos regards un bassin rempli d’eau. Nulle part, je n’ai été témoin d’un enthousiasme pareil à celui que fit éclater la vue soudaine de cette eau fraiche et limpide. Les sombres pensées de la veille avaient fait place à la confiance la plus exagérée. On se sentait capable de tout oser. Je me disais avec regret que la découverte de ce r’dir, dans la nuit du 17, eût probablement changé le résultat de l’expédition. En nous fournissant de quoi remplir nos tonneaux, il nous eût permis de franchir la courte distance qui nous séparait encore de l’ennemi et de remporter sur lui un avantage éclatant. »

 

Notre-Dame de Lourdes, avec l’intercession du général de Sonis, nous vous implorons pour tous nos membres des services de sécurité et de défense de France, qui, en opex, ou sur notre territoire, passent par des situations extrêmes.

Qu’à ces moments où la vie et la mort se chevauchent, ils trouvent au fond de leur âme, le secours du cri intérieur vers Dieu. Que l’Esprit-Saint les pousse à aller puiser au fond d’eux-mêmes la source d’eau vive qu’est la prière, quand tout semble perdu.

 

1 Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

Lumière des hommes, nous marchons vers toi, Fils de Dieu, tu nous sauveras.

 

 Ceux qui te cherchent, Seigneur, Tu les conduis vers la lumière, Toi, la Route des égarés.

 

 

 

Troisième Mystère Lumineux : L’annonce du Royaume

 

Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » (Marc 1, 14-15)

Jésus est venu pour sauver l’humanité. Tous ses actes, ses prières, puis sa passion et sa mort très cruelle n’ont eu que ce seul but.

 

Episode de la vie du général Sonis 

 

            « Sa religion fort pratique, observe un officier, consistait à se travailler soi-même et à se dévouer au prochain. Nature ardente, il était arrivé à une parfaite maîtrise de soi ; il ne jugeait pas ; se montrait bienveillant, oublieux des injures, ce qui ne l’empêchait pas d’apprécier les hommes avec exactitude…  L’injustice lui était odieuse. Il aimait les pauvres et leur donnait tout ce qu’il pouvait. Quant à lui, il m’avoua qu’il tenait à rester pauvre. » - « Dur pour lui-même, au cours des expéditions dans le désert, le carême venu, il ne mangeait que le soir, priait à cheval et, la nuit, sous la tente… Très maigre, montant généralement des chevaux de sang, il faisait l’admiration des Arabes par ses courses de nuit et de jour. Pendant ces longues courses, il prenait un peu de café avec du pain, rien de plus. »

 

            Ces progrès dans la sainteté avivaient en lui le désir de perfection professionnelle. « Je ne suis qu’un pauvre soldat, écrit-il à une parente, mais de ceux d’autrefois, du temps où l’on pouvait appeler notre profession, - qui fut vous le savez, celle de nos aïeux, - le noble métier des armes, parce que ces armes étaient tenues par des mains chrétiennes. » Son amour du métier l’amenait à étudier les moyens de rendre une âme chrétienne à l’armée, mais aussi à approfondir tous les problèmes techniques posés par l’évolution de l’armement.

 

Notre-Dame de Lourdes, avec l’intercession du général de Sonis, nous vous implorons pour tous nos membres des services de sécurité et de défense de France, qui, en ces temps périlleux, peuvent être embarqués dans des guerres dévastatrices.

Que la Vierge Marie les protège et que l’Esprit-Saint soit sur eux pour les guider à tous les instants. Qu’ils perçoivent, au milieu de leurs peurs et de leurs souffrances, qu’au-delà du monde visible, ils sont portés dans le Cœur de Dieu. Que leur Ange gardien leur fasse ressentir cette réalité qui leur permette de se ressaisir dans une paix intérieure.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Le Seigneur est notre secours, et nous chantons sa gloire éternellement

 

Seigneur, le mal trop fort toujours nous guette. Empêche-nous de défaillir !

 

 

Quatrième Mystère Lumineux : La transfiguration

 

                En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière… Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » (Matthieu 17, 1-2 ; 5)

            Sur le Mont Thabor, la gloire et la divinité du Fils est manifestée, pendant quelques instants à trois apôtres. Dieu demande d’écouter son Fils Bien-aimé.

 

Episode de la vie du général Sonis 

 

                        « Je ne sais pas où est le bonheur, s’il n’est pas dans l’amour de Dieu et je comprends mieux chaque jour quel grand acte de sagesse supérieure font les saints, lorsque, jetant dans la rue tout ce que le monde s’empresse de ramasser, ils se donnent tout à Dieu. Acte de haute raison car ils oublient ces quelques jours qu’emporte la course du temps, pour ne penser qu’à cette éternité dont on peut dire qu’elle est demain… Je tends à me détacher de plus en plus de ce qui n’est pas ma chère famille et les amis que vous savez … Dieu, par des épreuves successives, m’a, je crois, rendu très indifférent à ce qui lui est étranger. Si bas que je sois placé, sur les degrés de cette échelle qui mène aux choses d’en haut, je n’en ai pas moins une soif ardente du Ciel. Je bénis Dieu de m’avoir placé dans une carrière où le sacrifice est de toutes les heures et où il est facile d’associer au renoncement, les humiliations et tout ce cortège de douleurs, au milieu duquel s’est plu notre divin Maître. Les chrétiens ne sont pas populaires dans l’armée. »

 

            « Pour moi je suis de plus en plus attaché à l’Église. Tous les intérêts me paraissent bien mesquins, en comparaison des intérêts de notre foi. Mon âme trouve là un aliment dont elle ne peut se rassasier. »

 

Notre-Dame de Lourdes avec l’intercession du général de Sonis, nous offrons toutes les épreuves de nos membres de sécurité et de défense de France et leurs familles : pour ceux d’entre eux qui ne le feraient pas afin que, persévérants, et quelles que soient les vicissitudes répétées dans leurs vie, ils gagnent les vertus de patience, d’espérance, de fidélité et dans le service de la nation pour lequel ils sont engagés.

Qu’au fil des années, ils vivent par ce biais, la grâce d’une transformation purifiante qui leur apporte la paix de Dieu.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

La Paix, oui la paix, c’est le don de Jésus, la Paix, oui la paix, c’est le don de Jésus.

Alors, dit Jésus, alors mon nom sera connu. La Paix, oui la paix, c’est le don de Jésus.

 

 

Cinquième Mystère Lumineux : L’Institution de l’Eucharistie

 

            Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. ». Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. » (Matthieu 26, 26-28)

Le Christ se fait amour en son corps et en son sang sous le signe du pain et du vin. Il nous témoigne ainsi son amour infini.

 

Episode de la vie du général Sonis 

 

            Les préludes du sacrifice commencent dans la nuit du 1er décembre. Sonis se porte sur Saint-Péravy, tandis que Chanzy marche sur Patay, où plane l’ombre de Jeanne d’Arc. « Nous cheminions encore une fois dans la nuit, racontera le général. Nous avions de douze à quinze degrés de froid. Nous avancions lentement, sur une route large et glacée ; nos chevaux marchaient avec peine… »  « Je marchais, ajoute le Père Doussot, entre le général de Sonis et le colonel de Charette. Nous parlions du seul moyen de salut qui restât à la France, celui de redevenir franchement chrétienne. Alors nous montrant son fanion … M. de Sonis nous dit : « Voilà pourquoi, ayant à mettre un signe sur mon fanion, j’ai mis celui que vous voyez. » C’était une croix blanche sur un fond bleu… - Eh bien, mon général, répliqua Charette, j’ai ce qu’il vous faut. » Et révélant son secret, il parla de la bannière du Sacré-Cœur brodée à Paray, déposée durant une nuit, sur le tombeau de Saint-Martin et remise, par M. Dupont aux Volontaires de l’Ouest. Enthousiasmé jusqu’aux larmes par ce récit, Sonis adopta aussitôt ce drapeau pour son fanion…

 

            « Je restai, poursuit Sonis, à la tête des zouaves pontificaux qui faisaient une résistance héroïqueJe me sentis fort, pour le sacrifice que j’allais accomplir, du consentement de ces braves. Ils s’appelaient les soldats du pape et il me semblait bon de mourir sous le drapeau qui les abritait. Tous ensembles, nous poussâmes un dernier cri : « vive la France ! Vive Pie IX ! » ce fut notre acte de foi. »

 

            « Trois cents zouaves s’étaient donc élancés avec moi... De ces 300 hommes, 198 tombèrent devant Loigny, et avec eux, 10 des 14 officiers qui les commandaient. La plupart de ces héros tombèrent à mes côtés. Moi-même, je fus blessé d’un coup de feu à la cuisse tiré à bout portant. Je n’eus plus la force de tenir mon cheval… »… La droite prussienne menace l’artillerie de Sonis par le bois Bourgeon…  Il faudra un élan inouï pour emporter cet obstacle à 300 mètres de Loigny. C’est en s’élançant à l’assaut du Bois, avec ses zouaves que Sonis tombe et baigne dans son sang. Il est 5 heures du soir. Il restera là jusqu’au lendemain samedi à 12 heures, la cuisse gauche brisée.[2]

 

            Qu’est devenu dans la mêlée le drapeau du Sacré-Cœur ? Tandis que les zouaves pontificaux se précipitent, au pas de course, baïonnette au canon, vers Loigny, un feu terrible les accueille. Le sergent de Verthamon qui porte l’étendard tombe l’inondant de son sang. L’ouvrier de la dernière heure, le vieux M. de Bouillé qui s’était jugé indigne de porter le fanion, le relève et tombe à son tour. Son fils Jacques le remplace. Il est frappé à mort et remplacé par son beau-frère Cazenove de Pradines. Cazenove blessé, le sergent major comte de Traversay relève le drapeau. Il est atteint à son tour. Le zouave le Parmentier roule l’étoffe autour de son bras brisé, en attendant de le passer toute sanglante au major Landeau. Celui-ci  rapporte l’étendard à Patay où il le remet au Père Doussot.

 

            M. Fischer, le porte-fanion de Sonis ajoute le trait suivant que nul historien n’a noté : « Dans cette charge épique, les zouaves se mettent en mouvement au pas accéléré, précédés de l’aumônier (le Père Doussot) portant haut le crucifix au-dessus de la tête, au mépris des balles et des obus qui pleuvaient de toute part. Puis le mouvement s’accélère et la charge est lancée. Le drapeau du Sacré-Cœur est à hauteur du crucifix. Chaque fois que la blanche bannière qui servait de cible aux Prussiens tombe, on la voit immédiatement relevée puis tombée à nouveau, relevée encore par une main héroïque. »

 

            « Tous ceux qui portèrent le drapeau du Sacré-Cœur, pendant le combat, racontera Sonis, tombèrent frappés. Ce fut la bannière des martyrs. A la fin de cette lutte inégale de 300 hommes contre près de 2000 Prussiens, un zouave l’arracha aux mains de celui qui succombait et le serrant contre sa poitrine put le sauver. »

 

            « J’ai vu revenir l’étendard au milieu des survivants du 3ème bataillon, écrit M. de Vesins, et de ma vue, je n’ai contemplé un tel spectacle plus émouvant que le mouvement instantané de tous ces jeunes hommes se levant avec enthousiasme pour saluer et acclamer leur drapeau mutilé ».

 

Notre-Dame de Lourdes avec l’intercession du général Sonis, priez pour tous ceux qui nous défendent pour que leurs familles mènent aussi le combat pour la paix, en soutenant par la prière leur époux et/ou épouse afin de faire jaillir du Ciel les grâces nécessaires à leur engagement pour la nation.

Qu’en toute circonstance, ils demeurent d’abord des soldats du Christ en gardant un cœur pur et en apprenant à se dessaisir de leur propre volonté pour suivre l’inspiration divine.

Que se redéployent des groupes de prière pour accompagner tous ceux qui se donnent pour la France !

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

Prière pour la France

 

 

Ô Marie, Reine du ciel et de la terre, vous qui avez été sacrée Reine de France, protégez tous vos enfants, accordez-leur sans cesse votre soutien maternel, votre secours en toute circonstance.

Mettez en déroute avec les Légions Célestes à vos côtés, les ennemis de la Sainte Église, tous ceux qui se moquent des lois divines et qui veulent mettre en échec le plan du Salut de Dieu à travers la France.

Vierge Marie et Saint Joseph, accordez à tous les Français, la force de réagir devant une telle situation d’incroyance et d’impiété.

Que la Foi brille à nouveau en France et soit un flambeau de Vie et de Vérité pour toutes les nations !

Reine de France, soyez désormais victorieuse avec les Légions Célestes, avec Saint Joseph et tous les Saints et les Saintes de France.

Que la France, Votre Fille retrouve grâce aux yeux de Votre Divin Fils.

Que ses péchés nombreux lui soient pardonnés et que la Paix, l’Amour et la vraie Liberté, celle qui vient de Dieu et non des hommes, soit à nouveau un modèle pour tous.

Reine de France, priez pour nous et venez au secours de tant d’âmes en péril.

Reine de France, soyez victorieuse en France et dans le monde entier.

Sacré-Cœur de Jésus, venez au secours de la France !

Amen.

 

 

Victoire tu régneras

 

Victoire, tu régneras, Ô Croix, tu nous sauveras.


1- Rayonne sur le monde qui cherche la Vérité.

Ô Croix, source féconde d'amour et de liberté.

2- Redonne la vaillance au pauvre et au malheureux.
C'est toi notre espérance qui nous mènera vers Dieu.

3- Rassemble tous nos frères à l'ombre de tes grands bras.
Par toi Dieu notre Père, au ciel, nous accueillera.



[1] Tous les épisodes sont tirés du livre de « Albert Bessières S.J. » « SONIS » BEAUCHESNE Editeur : 72 Rue des Saints Pères, 75007 Paris

[2] Il sera amputé et jusqu’à la fin de ses jours devra supporter une jambe de bois – qui ne l’empêchera pourtant pas de poursuivre sa carrière militaire au prix de grandes souffrances



02/02/2023
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