SOS Saint Joseph

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Chapelles vivantes et Petits Foyers de lumière - Janvier 2024

Par ce Noël 2023 qui nous a été donné de vivre, enhardissons-nous encore plus dans une Foi vive qui déplace les montagnes. Le Christ vivant est venu une nouvelle fois nous visiter dans ce Mystère de l’Incarnation au cœur d’un monde de plus en plus blessé et dévoyé, qui s’est détourné de son vrai Dieu d’Amour.

 

Accueillons donc pleinement cette grâce et faisons de notre cœur, un lieu de paix, une crèche pour ce Rédempteur, pour tous ceux aussi qui ne le connaissent pas… Alors qu’Il frappe à la porte de tous les hommes et les femmes de notre humanité par un désir fou de pouvoir un jour nous ouvrir les bras, dans son royaume, au terme de notre existence si limitée sur la terre.

 

Pour cette veillée de prière, venons méditer ce Mystère où la Sainte Famille nous est donnée tel un cadeau du Ciel pour modèle, véritable trésor pour nous montrer le chemin à suivre. Dans le monde d’aujourd’hui, même si ce modèle peut apparaître dépassé aux yeux du plus grand nombre, il demeure un signe lumineux pour déposer devant nos pas des cailloux blancs sur la boue de notre terre.

 

            Avant de commencer notre prière, regardons dans le temps, les différentes étapes qui ont permis de manifester pleinement le Mystère de la Sainte Famille.

 

            Seuls les évangélistes Luc et Matthieu parlent brièvement de la Sainte Famille. L’Église en fait un modèle, pourtant bien atypique puisque Jésus n’est pas engendré par son père et que sa mère l’a engendré dans des conditions miraculeuses… Ce sont les tableaux commandés par l’Église qui vont expliciter le sens de la Sainte Famille, selon les époques, faisant évoluer les représentations de Jésus, de Marie et de Joseph.

 

            Si la fête ne s'étendit à l'Église universelle qu'en 1921, c'est qu'elle était tributaire du culte relativement récent (XVe) rendu à saint Joseph. Or, à partir de la vénération envers les saints parents du Christ, on prit conscience aux XVIe et XVIIe siècles de la fonction sociale des familles chrétiennes et de l’œuvre de sanctification qui s'opérait par elles.


En réalité, il n'est question de la 'Sainte Famille', dans l'Église, que depuis la première moitié du XVIIe siècle. Cela s’explique par le fait que le mot 'famille' désignait autrefois, outre les deux parents et leurs enfants, toute la parenté, même les serviteurs. Il fallut donc que le sens se restreigne au père, à la mère et aux enfants pour permettre la naissance, puis l'essor, de cette dévotion.

 

            Cette Fête de la Sainte Famille a été rattachée en 1969 à l’octave de la Nativité du Seigneur, ou, à défaut, le 29 décembre. La Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph est ainsi proposée en exemple aux familles chrétiennes.

 

            À travers la contemplation de Marie, de Joseph et de l’Enfant-Jésus, nous avons un exemple très concret des rôles et des attitudes de chacun des membres de la famille, et de l’amour qui y est vécu. Par la lecture des évangiles, nous observons ainsi que Saint Joseph vit son rôle de père en assurant la protection de la famille et le bien-être matériel ; la Vierge Marie, davantage tournée vers la vie spirituelle et gardant “fidèlement toutes ces choses dans son cœur” (Luc 2, 51) est la gardienne du foyer. Quant à Jésus, les évangiles nous disent qu’ils “leur était soumis [...] il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.” (Luc 2, 51-52).

 

Vénérer la Sainte Famille, c’est se mettre à leur École de Sainteté et découvrir “ce qu’est la Famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable” (Paul VI). 

 

 

Il est né le divin enfant

 

Refrain
Il est né le divin enfant
Jouez hautbois, résonnez musettes
Il est né le divin Enfant
Chantons tous son avènement !

 

1-      Le Sauveur que le monde attend

Pour tout homme est la vrai lumière ;

Le Sauveur que le monde attend

Est clarté pour tous les vivants
Refrain

2-      De la crèche au crucifiement,

Dieu nous livre un profond mystère ;

De la crèche au crucifiement,

Il nous aime inlassablement
Refrain

3-      Qu’il revienne à la fin des temps,

Nous conduire à la joie du Père ;

Qu’il revienne à la fin des temps,

Et qu’il règne éternellement !

Refrain

 

 

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 sainte famille.jpg

 

LA SAINTE FAMILLE fêtée dans l’octave de la Nativité de Jésus

 

 

 

 

Mystères Joyeux

1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »

 

Premier Mystère Joyeux : Jésus prend chair de la Vierge Marie

 

 L’Ange dit à Marie : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra dans son ombre. C’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » (Saint Luc 1, 34-38)

 

La fête liturgique qu’on appelle « l’Annonciation angélique à la Vierge Marie », « l’Annonciation du Seigneur », « l’Annonciation du Christ » ou encore la « Conception du Christ », trouve son premier témoignage historique au concile de Tolède X, en 656, bien que ce soit pour constater qu’elle n’est pas célébrée partout le même jour. Néanmoins, dans le calendrier liturgique en vigueur, neuf mois séparent le 25 mars du 25 décembre, exactement le temps d’une grossesse.

 

 Extraits d’encycliques du pape Léon XIII[1]

 

… Le moment de l’Annonciation est décisif dans l’œuvre du retour du genre humain blessé par le péché depuis la chute des premiers parents au paradis : le lien entre le Créateur et l’homme créé, déchiré sous l’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, a été restauré à l’instant du Fiat de la Vierge de Nazareth. La deuxième Personne de la Sainte Trinité, le Verbe, a pris un corps humain et est devenu le Médiateur entre Dieu et l’humanité.

Le Mystère célébré le 25 mars, Mystère de l’Incarnation, renferme donc in nucleo le Mystère de la Rédemption.

 

            L’intercession du Christ pour les hommes a commencé dans les entrailles de la Vierge Marie, au moment même de l’Annonciation. A toutes les prières de l’Église - explique le pape Léon XIII dans l’encyclique Octobri mense - « s’ajoutent la puissance et l’efficacité assurément infinies des prières et des mérites de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui aime l’Église et qui S’est livré pour elle afin de la sanctifier… , Lui qui en est le Pontife suprême, saint, innocent, toujours vivant pour intercéder pour nous, et dont la foi divine nous enseigne que la prière et les supplications sont incessantes ».

 

            Dans l’encyclique Fidentem piumque, Léon XIII écrit encore : « Assurément, le nom et le rôle de parfait Conciliateur ne conviennent à nul autre qu’au Christ ; lui seul, Dieu et homme tout ensemble, a réconcilié le genre humain avec le Père céleste. Il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, qui s’est offert lui-même pour la rédemption de tous (1 Tim. 2, 5-6).

 

            Mais si, comme l’enseigne le Docteur angélique, rien n’empêche que quelques autres soient appelés en un sens médiateurs entre Dieu et les hommes, en tant qu’ils coopèrent à l’union de l’homme avec Dieu par leur ministère tels que les anges et les saints prophètes et les prêtres des deux Testaments, évidemment le même titre de gloire convient plus amplement à la Sainte Vierge, car il est impossible de concevoir quelqu’un qui, pour réconcilier les hommes avec Dieu, ait pu dans le passé ou puisse dans l’avenir agir aussi efficacement, que Marie. C’est elle qui a donné un Sauveur aux hommes courant à leur perte éternelle, lorsque, à l’annonce du Sacrement de paix apporté par l’Ange sur la terre, elle donna son admirable consentement au nom de tout le genre humain ».

 

Vierge Marie, par ton Fiat donné à Dieu en réponse à la parole de l’Archange Gabriel, le Mystère de la Rédemption s’est ouvert. Nous t’implorons pour ce monde tant chargé de haine et de risque pour tous nos Fils et Filles de la Nation, soldats, policiers, gendarmes, pompiers, urgentistes, médecins,…envoyés sur des lieux de violence extrême.

Puissent tes prières, par ton adoration perpétuelle du Rédempteur venu s’incarner pour ouvrir le Ciel à tous les hommes, leur assurer un Soutien Divin au cœur de leur vie, et dans les moments les plus durs, afin que les ténèbres n’aient pas de prise sur eux dès ici-bas et ne puissent perdre leur âme si la mort se présentait.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

La Première en chemin

 

La première en chemin, Marie tu nous entraînes

A risquer notre "oui" aux imprévus de Dieu.

Et voici qu'est semée en l'argile incertaine

De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Marche avec nous, Marie, Sur nos chemins de foi,

Ils sont chemin vers Dieu (bis).

 

 

 

Deuxième Mystère Joyeux : Marie visite sa cousine Elisabeth

 

            Quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni… Heureuse celle qui a cru  à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Luc 1, 41-45)

 

            Après l’Annonciation, la Vierge Marie, qui par l’Esprit Saint a conçu le Verbe divin, part visiter sa parente Elisabeth, enceinte de Jean-Baptiste. Jean tressaille. Elisabeth est remplie de l’Esprit Saint. Elle prophétise et reconnaît en Marie la Mère de son Seigneur. La Vierge Marie exulte et chante le Magnificat.

 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (12, 9-16b)

 

            « Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l'affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres.  Ne brisez pas l'élan de votre générosité, mais laissez jaillir l'Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur.

            Aux jours d'espérance, soyez dans la joie ; aux jours d'épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.

 

            Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, et que votre maison soit toujours accueillante. Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez leur du bien, et non pas du mal.

            Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d'accord entre vous ; n'ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est simple. » (Rm 12,9-16b)

 

            Ce passage de la lettre aux Romains nous est donné à lire le jour de la fête de la Visitation. Paul décrit l'amour comme véritable source de la vie communautaire. Il donne toute une série de recommandations qui sont des réponses à la miséricorde de Dieu. Différentes situations sont décrites, opposant le bien et le mal. Paul décrit des démarches communautaires ou personnelles. La bénédiction s'étend même à ceux qui, extérieurs à la communauté, en persécutent les membres.

 

Vierge Marie, habitée par l’Esprit Saint, tu cours sans cesse répondre à ceux qui ont besoin. Nous t’implorons pour tous nos Fils et Filles de la Nation, soldats, policiers, gendarmes, pompiers, urgentistes, médecins,…qui au sein de leurs missions demeurent des « frères et sœurs » sans cesse attentifs à leurs compagnons de vie, puisque les enjeux de leur réussite dépendent de leur union entre eux indéfectible.

 

            Vois leurs efforts, leur sens du service, toutes ces vertus qu’ils sont amenés à vivre et développer à travers leur engagement pour la nation. De leurs prouesses dignes d’un combat spirituel, conduis-les toujours plus loin à la rencontre de Ton Fils et fais-les grandir en sainteté par une oblation régulièrement demandée dans les tâches qu’ils ont à accomplir.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

 

Magnificat

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.

 

 

Troisième Mystère Joyeux : Pour la Victoire de la pauvreté de cœur

 

            Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’évènement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. (Saint Luc : 2, 15-16)

 

            En ce mystère de Noël, Dieu se plaît à combler les plus petits, les plus pauvres, les plus blessés par son Fils qui naît dans une mangeoire d’animaux et grelotte de froid. Ainsi l’Enfant Dieu manifeste dès le début de sa naissance parmi les hommes, combien la vie sur terre est éphémère et qu’il ne faut pas s’arrêter aux choses périssables mais régulièrement lever les yeux vers le Ciel et chercher à élever nos âmes. La sainte famille prend alors la première place pour nous éduquer en ce sens. Contemplons chacun de ses membres, et demandons-leur d’être ces guides dont nous avons un besoin si pressant.

 

            Enfant Jésus, Sainte Vierge Marie et Saint Joseph, nous vous demandons instamment de vous pencher sur tous nos fils et filles de la nation, tant éprouvés dans ces temps de violence extrême afin de les préserver dans leurs rôles essentiels de père et de mère pour ceux qui ont des enfants.

 

            Quoi qu’il leur arrive, qu’ils sachent leur enseigner les vertus qu’ils sont amenés à pratiquer eux-mêmes par devoir dans leur mission, et qu’ils leur apprennent que la vie sur terre n’est pas une finalité en soi, mais qu’une éternité les attend, et qu’ils ont un Père, une Mère, un Frère au Ciel qui les suivent tous les jours de leur vie.

 

            Durant cette octave de Noël, nous vous prions de déclencher des trêves de paix dans toutes les régions du monde où la guerre fait rage.

 

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Ecoute, écoute

 

Ecoute, écoute, surtout ne fais pas de bruit,

On marche sur la route, on marche dans la nuit.

Ecoute, écoute, les pas du Seigneur vers toi,

Il marche sur ta route, il marche près de toi.

 

Ils ont laissé leurs cris de guerre, pour des chansons de paix,

Ils ont laissé leur bout de terre pour habiter la paix.

 

 

Quatrième Mystère Joyeux : Jésus est présenté au Temple

 

 

 

            Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. (Saint Luc 2, 22-24)

            Le Père donne son Fils, Jésus, comme Sauveur pour notre humanité blessée et en danger ; Marie offre son enfant unique au Père du Ciel, réitérant ainsi, son Fiat, en tant que la servante de Dieu. La Sainte Famille n’est qu’offrande à Dieu, confortant son choix de pureté indéfectible d’où jaillissent louange et action de grâce.

 

Extraits d’encycliques du pape Léon XIII

 

            La société moderne est menacée par un croissant mépris des devoirs et des vertus domestiques qui font la beauté d’une vie humble. C’est à cette cause que l’on peut attribuer, dans les foyers, la disposition des enfants à se soustraire à l’obligation naturelle d’obéir à leurs parents et leur impatience à l’égard de toute forme de traitement qui ne favorise pas leur laisser-aller et leur amollissement.  Contre de tels maux, cherchons un remède dans les mystères joyeux du Rosaire. Installons-nous devant le foyer terrestre et divin de la sainteté, la Maison de Nazareth. Nous y trouvons la simplicité et la pureté de la conduite, le respect mutuel et l’amour, non pas celui qui est faux et éphémère, mais celui qui trouve à la fois sa vie et son charme dans le dévouement à servir.

 

            Enfant Jésus, Sainte Vierge Marie et Saint Joseph, nous vous implorons pour tous nos fils et filles de la nation, vivant de longs mois sans leur conjoint en raison de leurs missions.

            Venez dans leurs foyers faire grandir le véritable amour, qui à travers ces choix de vie, passe par le creuset du feu de la séparation obligée, mais aussi des blessures psychologiques tant liées aux spectacles de guerre vécus par l’un des deux époux, que par la solitude pour assumer un foyer dans des conditions souvent difficiles. Venez les consoler, les réconforter et les conforter dans leur union.

            Venez susciter un vrai désir dans leur cœur d’un mariage religieux pour ceux qui ne sont pas unis par Dieu, afin qu’ils puissent trouver dans ce Sacrement de mariage, la force d’âme de demeurer unis dans les épreuves.

 

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

Source de vie, de Paix, d’Amour,

Vers Toi je crie, la nuit, le jour,

Guide mon âme, sois mon soutien,

Remplis ma vie, Toi mon seul bien.

 

Du mal perfide, Ô garde-moi,

Sois seul mon guide, chef de ma Foi,

Quand la nuit voile, tout à mes yeux,

Sois mon étoile, brille des cieux.

 

 

Cinquième Mystère Joyeux : Jésus retrouvé au Temple, mène la vie cachée à Nazareth

 

 

            C’est au bout de trois jours que Marie et Joseph trouvèrent Jésus dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : Il les écoutait et leur posait des questions et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. (Saint Luc 2, 41-47)

 

            Jésus, perdu et retrouvé trois jours après dans la maison de Dieu est une annonce de sa mort et de sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, l’annonce de l’accomplissement de son rôle de Rédempteur pour l’humanité. 

 

             «Le recouvrement de Jésus au Temple est le seul événement qui rompt le silence des Évangiles sur les années cachées de Jésus. Jésus y laisse entrevoir le mystère de sa consécration totale à une mission découlant de sa filiation divine: "Ne savez-vous pas que je me dois aux affaires de mon Père ?" » (CEC, n. 534).

            Dans ce cinquième mystère joyeux, Marie nous prend par la main pour chercher et trouver Jésus. Elle nous partage les sentiments qui furent les siens pendant ces trois jours qui durent lui paraître interminables. Par la méditation de ce mystère, elle nous donne peu à peu de comprendre qu’il n’y a pas de plus grand malheur que de perdre Jésus !

 

            Marie nous donne aussi de partager, tant sa joie de Mère lorsqu’elle retrouve son enfant sain et sauf  que celle, encore plus profonde, d’avoir retrouvé Jésus, Dieu fait homme. Dans l’hymne « Jesu dulcis memoria », l’’Eglise nous fait chanter à la troisième strophe : «O Jésus, espoir des pénitents, que vous êtes accueillant aux mendiants ! Que vous êtes bon à qui vous cherche ! Mais que dire de ceux qui vous trouvent ?»

 

            Enfant Jésus, Sainte Vierge Marie et Saint Joseph, nous vous implorons pour tous nos fils et filles de la nation, afin qu’ils s’engagent dans la prière.

 

            La prière du Rosaire veut nous faire gouter cette joie sublime de trouver et de posséder Jésus. Pour cela, il nous fait répéter : «Priez pour nous, pauvres pécheurs», afin qu’avec l’aide de la Mère si admirable, malgré nos misères, malgré nos péchés, nous entrions progressivement dans l’Intimité Divine ! Que cette grâce manifeste soit accordée à tous nos fils et filles de la nation. Vierge Marie amène-les progressivement à cette prière quotidiennement, afin qu’ils soient sauvés !

 

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

Peuple fidèle

 

1- Peuple fidèle, le Seigneur t'appelle :
C'est fête sur terre, le Christ est né.
Viens à la crèche voir le roi du monde.

En lui viens reconnaître, En lui viens reconnaître,
En lui viens reconnaître, Ton Dieu, ton Sauveur.

2- Verbe, Lumière, et Splendeur du Père,
Il naît d´une mère, petit enfant.
Dieu véritable, le Seigneur fait homme.

4- Peuple fidèle, en ce jour de fête,
Proclame la gloire de ton Seigneur.
Dieu se fait homme pour montrer qu'il t´aime.

 

 

 

Prière à la Sainte Famille

 

 

Jésus, Marie et Joseph, en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai, en toute confiance nous nous adressons à vous.
Sainte Famille de Nazareth, faites aussi de nos familles un lieu de communion et un cénacle de prière, d’authentiques écoles de l’Évangile et de petites Églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth, que plus jamais il n’y ait dans les familles des scènes de violence, d’isolement et de division ; que celui qui a été blessé ou scandalisé soit, bientôt, consolé et guéri.

 Sainte Famille de Nazareth, faites prendre conscience à tous
du caractère sacré et inviolable de la famille, de sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph, écoutez, exaucez notre prière

Amen !



[1] Léon XIII régna à la charnière du XIX° et du XX° siècle. Il est l’auteur de onze encycliques sur le Saint Rosaire et la Vierge Marie. On y trouve des idées particulièrement intéressantes sur l’Annonciation, qui constitue le premier mystère joyeux du Rosaire et dont certaines réflexions sont reprises dans notre méditation comme suit.

 

 



03/01/2024
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