CHAPELLES VIVANTES ET PETITS FOYERS DE LUMIERE - JUILLET 2023
MB Blanc :
Merci pour votre fidélité et constance dans la prière, ce qui est si essentiel aujourd’hui ! Vous verrez dans les textes de Benoît XVI ce qu’il en dit. La France va vivre de plus en plus des heures d’agonie en raison des lois iniques qui sont passées, mais aussi de tous ceux qui sont plongés dans une corruption jamais égalée, jusqu’à intervenir dans les classes maternelles pour amener les tout-petits sur le chemin de la perdition !
Nous avons un rôle réel à jouer avec nos intercessions qui doivent être de plus en plus fortes dans la Foi et constantes dans une espérance totale sur la Puissance et l’Amour de Dieu et son désir de sauver tous les hommes. Le mois de juillet – mois du Précieux sang – nous apporte le moyen de prier avec puissance le Sang Précieux, le faire couler abondamment sur les membres de nos familles, nos amis, nos ennemis et notre nation ainsi que les animaux – qui eux aussi, subissent des absolues horreurs et des massacres sans précédent.
Par le Rosaire et le Précieux Sang, soyons des soldats du Christ pour sauver la France, et sachez qu’ainsi faisant, Dieu sauvera beaucoup d'âmes - même nos proches qui semblent avoir délaissé Dieu... Car Dieu est Amour et sa Bonté n’a pas de limites. S’Il voit des efforts de notre part pour que le Sang qu’Il a laissé couler jusqu’au bout sur la Croix ne soit pas perdu, croyons en sa Miséricorde infinie… Mais Il a besoin de nos prières et de nos sacrifices.
Sœurs et frères en Jésus-Christ, soyons forts, mais Dieu nous répète : « N’ayez pas peur, vous qui êtes mes amis ! » Dieu a soin de son peuple. Confiance, nous ne sommes pas seuls, Dieu a besoin de nos prières.
Je profite de ce message pour vous rappeler qu’en août vous ne recevrez pas de texte. Vous choisirez parmi tous ceux de l’année celui qui vous a le plus touché et vous le réciter. Encore merci pour votre fidélité dans la prière, restons tous très unis dans la peine confiance. Dieu n’abandonne jamais ses enfants ! Qu’Il vous bénisse tous et chacun, très fraternellement à vous,
Marie Bernadette
Le mois de juillet, nous sommes invités à faire mémoire du Précieux Sang de Jésus-Christ, une tradition qui existe depuis les débuts de l’Église.
C’est par Jésus, « en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre Sang » que nous avons été rachetés. Par Son propre Sang, le Christ « est entré une fois pour toute dans le saint des Saints », obtenant sa « Rédemption définitive », déclare la lettre aux Hébreux (Hébreux 9, 12).
« Vous le savez, dit saint Pierre, ce n’est pas par des biens corruptibles que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un Sang Précieux, celui d’un Agneau sans défaut et sans tache, le Christ » (1 Pierre 1, 19).
Inspirée par ce texte de saint Pierre, enracinée dans la réflexion de l’Épître aux Hébreux sur le sang des sacrifices (ch. 9), l’Église a contemplé dès l’origine ce Sang de Jésus répandu pour le Salut du monde. Le Christ, « Lui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés par son Sang » (Apocalypse 1, 5), a tout réconcilié et a fait la paix par le Sang de sa Croix (Colossiens 1, 20).
Cette dévotion, désormais réunie de nos jours à celle du Corps du Seigneur, a franchi les siècles, portée par plusieurs saints comme Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607) et saint Gaspard del Bufalo (1786-1837) qui lui a voué toute sa vie.
Bien des cathédrales ont été bâties à travers le monde pour exposer les reliques de ce Précieux Sang à la vénération des fidèles. Mais ce culte a pris un vrai tournant avec le pape Pie IX, qui l’a instituée officiellement comme fête en 1850, et Pie XI, en 1934, qui l’a élevé parmi les fêtes les plus importantes de l’Église – à l’occasion des commémorations du dix-neuvième centenaire de la mort du Sauveur.
Pie IX accorda à ceux qui feraient le mois du Précieux Sang en particulier, l’indulgence plénière. C’est dire l’importance qu’il voulait donner à cette célébration qui aurait lieu le premier dimanche du mois de juillet, mais devait se prolonger tout le mois pour entretenir le principe du sacrifice, élément chrétien de la sainteté.
Le 24 février 1960, saint Jean XXIII promulguait les Litanies du Précieux Sang. Le Saint-Père voyait dans la dévotion au Sang du Christ un moyen particulièrement efficace de conjurer les dangers qui menacent l’Église et les nations. Le 30 juin 1960, il publiait une lettre apostolique sur la dévotion au Précieux Sang, afin d’« honorer dignement ce Sang Divin qui est le sommet du Sacrifice Rédempteur » durant le mois de juillet.
« Juillet est un mois au cours duquel nous vénérons traditionnellement le Précieux Sang du Christ. Le sang humain innocent est versé en permanence dans le monde. Dans le cœur des hommes, au lieu de l’amour évangélique, on trouve souvent la haine, le mépris et l’oppression. Je demande votre prière pour que l’humanité contemporaine puisse expérimenter la force du Sang du Christ versé sur la Croix pour notre Salut. Loué soit Jésus Christ !», ainsi parlait Benoît XVI aux pèlerins polonais lors de l’audience générale du 5 juillet 2006.
Jésus, par ton Sang précieux [1]
Il est possible de trouver la musique sur Internet, sinon, simplement de lire ce texte de cantique.
Blanc plus blanc que neige,
Blanc plus blanc que neige,
Lavé dans le Sang de l’Agneau,
Mon cœur est plus blanc que la neige !
1- Jésus par ton Sang précieux,
Enlève mon iniquité !
Regarde-moi du haut des cieux,
Dis-moi que tu m’as pardonné...
J’ai longtemps erré, cœur rebelle,
Mais j’entends ta voix qui m’appelle,
Au pied de ta Croix, maintenant,
Tout confus, brisé, je me rends.
2- Oh ! Le fardeau de mon péché,
Dieu très saint est trop grand pour moi !
Je veux en être délivré,
À cette heure, oh ! Révèle-toi !
Jésus viens, sois ma délivrance,
Seul tu peux calmer ma souffrance !
Au pied de ta Croix, maintenant,
Tout confus, brisé, je me rends.
Chapelet à La Vierge Marie avec Benoît XVI
1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »
Premier Mystère Douloureux : l’Agonie de Jésus à Gethsémani
Dans l’angoisse, sa prière se fit plus instante et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui coulaient sur terre. (Saint Luc 22, 24)
« Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. »[2]
Jésus a la vision béatifique, même sur la Croix, nous pouvons dire: « il semble qu’au cours de sa Passion, tout d’abord à Gethsémani, et peut-être plus encore au Calvaire, Jésus, pour expier les fautes de l’humanité, ait volontairement expérimenté dans son humanité la détresse et la solitude des hommes séparés de Dieu par leurs péchés. »
Ainsi, l’Agonie est aussi une révélation de l’horreur du péché, qui est séparation d’avec Dieu. Jésus, volontairement, se trouble lui-même en son humanité, n’use pas de cette science qui lui permet de saisir la présence de Dieu qui l’habite, et « a librement éprouvé les conséquences horribles du péché : pour un moment, s’en est trouvée obscurcie la conscience de sa communion avec le Père ; aussi n’apportait-elle plus à son âme humaine aucune consolation ». [3]
Extrait de l’homélie du Pape Benoît XVI à Naples le 21 octobre 2007
La veuve de l'Evangile (saint Luc 18, 1-8) fait penser aux "petits", aux derniers, mais également à tant de personnes simples et droites, qui souffrent des violences, qui se sentent impuissantes face à la permanence du malaise social et qui sont tentées de se décourager.
Jésus répète à celles-ci: « Observez avec quelle ténacité cette pauvre veuve insiste et obtient à la fin l'attention d'un juge inique! Comment pourriez-vous penser que votre Père céleste, bon et fidèle, et puissant, qui ne désire que le bien de ses enfants, ne vous rende pas justice le moment venu ? » La foi nous assure que Dieu écoute notre prière et nous exauce au moment opportun, même si l'expérience quotidienne semble démentir cette certitude. En effet, devant certains faits divers ou les nombreuses difficultés quotidiennes de la vie, dont les journaux ne parlent même pas, s'élève spontanément de notre cœur la supplique de l'antique prophète: "Jusques à quand, Yahvé, appellerai-je au secours sans que tu écoutes, crierai-je vers toi: "A la violence!" sans que tu sauves ?" (Ha 1, 2).
Il n'y a qu'une seule réponse à cette invocation angoissée : Dieu ne peut pas changer les choses sans notre conversion, et notre véritable conversion commence avec le "cri" de l'âme, qui implore le pardon et le salut.
La prière chrétienne n'est donc pas l'expression du fatalisme et de l'inertie, elle est même le contraire d'une fuite de la réalité, d'un intimisme consolateur : elle est une force d'espérance, la plus haute expression de la foi dans la puissance de Dieu qui est Amour et qui ne nous abandonne pas. La prière que Jésus nous a enseignée, qui a atteint son sommet à Gethsémani, possède le caractère de la "compétition", c'est-à-dire de la lutte, car elle se range de manière décidée aux côtés du Seigneur pour combattre l'injustice et vaincre le mal par le bien.
Ô, Vierge Marie, Consolatrice des affligés et Refuge des pécheurs, avec Benoît XVI intercède pour amener tous les membres de nos corps armés et tous les anonymes qui interviennent pour sauver la France, à la compréhension qu’eux-mêmes sont incapables d’apporter une réponse véritablement efficace avec le seul secours des armes.
Réactive les vœux de leur baptême pour ceux qui sont baptisés, sinon, réveille pour les autres l’illumination de leur conscience, afin qu’ils puissent découvrir le trésor invisible de la prière du cœur ! Qu’ils puissent avoir connaissance de Jésus, qui par son agonie, sa passion et sa mort sur la Croix, ouvre à tous les hommes le Salut !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Lumière des hommes
Lumière des hommes, nous marchons vers toi. Fils de Dieu, tu nous sauveras!
Ceux qui te cherchent, Seigneur, Tu les conduis vers la lumière,
Toi, la Route des égarés.
Deuxième Mystère Douloureux: La Flagellation
« Alors Pilate ordonna de prendre Jésus et de le flageller ». (Saint Jean 19, 1)
Le parcours de la méditation s’ouvre sur Gethsémani, où le Christ vit un moment particulièrement angoissant, confronté à la volonté du Père face à laquelle, la faiblesse de la chair serait tentée de se rebeller. A ce moment-là, le Christ se tient dans le lieu de toutes les tentations de l’humanité et face à tous les péchés de cette humanité pour dire au Père : « Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ! » (saint Luc 22, 42)
Extrait de textes de méditation sur la « Flagellation de Jésus-Christ » de Benoît XVI :
Seul un Dieu qui nous aime au point de prendre sur lui nos blessures et notre souffrance, surtout la souffrance de l'innocent, est digne de foi.
Le Seigneur a emporté avec lui ses blessures dans l'éternité. C'est un Dieu blessé ; il s'est laissé blesser par amour pour nous. Les blessures sont pour nous le signe qu'il nous comprend et qu'il se laisse blesser par amour pour nous. Comme nous pouvons nous aussi toucher ses blessures dans l'histoire de notre temps ! En effet, il se laisse toujours blesser à nouveau pour nous. Quelle preuve de sa miséricorde et quel réconfort celles-ci signifient pour nous ! Et combien elles constituent pour nous un devoir de nous laisser blesser à notre tour pour lui !
La souffrance endurée rompt les équilibres les mieux assurés d'une vie, ébranle les assises les plus fermes de la confiance et en vient parfois même à faire désespérer du sens et de la valeur de la vie. Il est des combats que l'homme ne peut soutenir seul, sans l'aide de la grâce divine.
Ne regarde plus tes blessures, regarde les siennes. Ne regarde pas ce qui te sépare encore de lui et des autres ; regarde l'infinie distance qu'il a abolie en prenant ta chair, en montant sur la croix que lui ont préparée les hommes et en se laissant mettre à mort pour te montrer son amour. Dans ses blessures, il te prend ; dans ses blessures, il te cache, ne te refuse pas à son amour !
Nous crions vers Dieu, afin qu'il pousse les hommes à se repentir, de sorte qu'ils reconnaissent que la violence ne crée pas la paix, mais ne fait qu’en susciter d'autres… Nous prions Dieu et nous crions vers les hommes, afin que la raison de l'amour et la reconnaissance de la force de la réconciliation et de la paix, l'emportent sur les menaces environnantes de l'irrationalité ou d'une raison fausse, détachée de Dieu.
Ô, Vierge Marie, Consolatrice des éprouvés et Refuge des pécheurs, avec l’intercession de Benoît XVI, aide tous les membres de nos corps armés, soldats, policiers, gendarmes, pompiers ... à remporter la première Victoire sur eux-mêmes qui les conduise vers une véritable contrition de leurs péchés.
Que l’Esprit Saint les pousse à chercher la réponse aux blessures de leur âme, pour les catholiques, à déposer dans le Sacrement de Réconciliation le poids qui les écrase, et pour les autres, à avoir la grâce à travers des rencontres, de découvrir ce cadeau inestimable offert par le Christ.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Puisque tu fais Miséricorde
Puisque Tu fais Miséricorde, puisque nos vies sont devant Toi
Puisque Tu as versé Ton Sang pour nous, Seigneur Jésus, pardonne-nous !
Troisième Mystère Douloureux: Le Couronnement d’épines
« Les soldats tressèrent une couronne d’épines et la mirent sur sa tête, ainsi qu’un roseau dans la main. Ployant le genou devant lui, ils lui disaient par manière de dérision : « Salut, roi des juifs ! » Ils lui crachaient au visage, prenaient le roseau et lui en donnaient des coups à la tête. (Saint Matthieu 27, 29-30)
Ce traitement des soldats n'était même pas demandé par Pilate. Dans ce mystère nous pouvons méditer sur toutes ces souffrances que Jésus a endurées pour nous, sans se rebeller. De toutes ces douleurs offertes pour le salut des hommes, des moqueries, des coups portés sur Lui, en réponse, accordons-nous à chercher par des prières au Précieux Sang, à le consoler et lui rendre grâce. Réapprenons à devenir tel un enfant pour, humblement, implorer Dieu pour cette humanité si blessée et meurtrie !
Ô, Vierge Marie, Consolatrice des éprouvés et Refuge des pécheurs, avec l’intercession de Benoît XVI, nous veilleurs, te prions pour tous nos membres de nos corps d’armées qui vivent sans avoir réalisé ce que représente le Mystère de la Rédemption. Toi, l’Épouse de l’Esprit-Saint, viens les couvrir du Sang de Ton Fils afin de les protéger du mal et de leur enseigner le prix du Salut.
Nous te prions pour toute l’humanité si meurtrie et faussée, afin que Dieu, dans sa suprême Miséricorde offerte par les plaies de Ton Fils et par sa Passion, puisse recouvrer la Grâce. Ô, Marie, Notre-Dame du Précieux Sang, viens recouvrir toute l’humanité de ce Sang si Précieux !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Ô Très Précieux Sang de Jésus-Christ, sauvez-nous et sauvez le monde entier (Trois fois)
Je n’ai d’autre désirJe n’ai d’autre raison, que l’amour de ton Nom
Mon bonheur est de vivre, Ô Jésus pour Te suivre.
Je n’ai d’autre raison, que l’amour de ton Nom.
Quatrième Mystère Douloureux : Le Portement de la Croix
« Alors il le leur abandonna pour être crucifié. Ils emmenèrent donc Jésus. Portant lui-même sa croix, il partit en direction du lieu-dit Calvaire, en hébreu Golgotha. » (Saint Jean 19, 16-17)
Après tous les coups reçus, épuisé, raillé par la foule, maltraité en chaque instant, Jésus porte sa Croix jusqu’au Golgotha, dans l’obéissance absolue, car il a donné son « oui » à son Père : « Que ta volonté soit faite ! »
Extrait d’un texte de méditation sur le « Portement de la Croix par Jésus-Christ » de Benoît XVI
L'invitation de Jésus à prendre sa croix et à le suivre peut au premier abord apparaître dure et contraire à ce que nous envisageons, mortifiante pour notre désir de réalisation personnelle. Mais à y regarder de plus près, nous pouvons découvrir qu'il n'en est pas ainsi : le témoignage des saints prouve que dans la Croix du Christ, dans l'amour qui se donne et renonce à la possession de soi-même, se trouve cette sérénité profonde qui est source d'un généreux dévouement à ses frères, spécialement les pauvres et les démunis.
Mais qu'est-ce que cela veut dire, aimer le Christ ? Cela veut dire lui faire confiance même au moment de l'épreuve, le suivre sur le chemin de la croix, dans l'espérance que bientôt le matin de la résurrection se lèvera. En se confiant au Christ, nous ne perdons rien et nous gagnons tout. Entre ses mains notre vie prend son vrai sens.
La Croix représente l'arc brisé et d'une certaine façon, le nouveau, le véritable arc-en-ciel de Dieu, qui unit le Ciel et la terre et jette un pont sur les abîmes et entre les continents. La nouvelle arme que Jésus dépose entre nos mains est la Croix, signe de réconciliation, de pardon, signe de l'amour qui est plus fort que la mort.
Pour nous guérir, Jésus ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée ; il la soulage en venant l’habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui. La présence du Christ vient rompre l'isolement que provoque la douleur. L'homme ne porte plus seul son épreuve, mais il est conformé au Christ qui s'offre au Père, en tant que membre souffrant du Christ, et il participe, en lui, à l'enfantement de la nouvelle création.
Sur le chemin de la vie, qui n'est ni facile, ni privé d'embûches, vous pourrez rencontrer des difficultés et des souffrances, et vous serez parfois tentés de vous écrier avec le psalmiste : « J'ai vraiment trop souffert » (psaume 118, 107). N'oubliez pas d'ajouter, comme lui : « Seigneur, fais-moi vivre selon Ta parole ... A tout instant j'expose ma vie : je n'oublie rien de ta Loi » (psaume 118, 107-109). La présence aimante de Dieu, à travers sa Parole, est une lampe qui dissipe les ténèbres de la peur et qui éclaire le chemin, même dans les moments les plus difficiles.
La théologie de la Croix n'est pas une théorie, elle est la réalité de la vie chrétienne. Vivre dans la foi en Jésus-Christ, vivre la vérité et l'amour, implique des renoncements quotidiens, implique des souffrances. Le christianisme n'est pas une voie facile, mais bien plutôt une ascension exigeante, qu'éclaire pourtant la lumière du Christ et de la grande espérance qui naît de lui.
Ô, Vierge Marie, Consolatrice des éprouvés et Refuge des pécheurs, avec l’intercession de Benoît XVI, nous implorons pour tous nos membres de nos corps d’armées qui vivent durement lors de leurs missions.
Nous, veilleurs, offrons à Dieu, toutes leurs souffrances, physiques, psychologiques en les unissant à la Croix du Christ, pour qu’ils reçoivent la grâce, à travers ces épreuves de découvrir qu’au-dessus d’eux, Dieu veille et écoute leur cœur. Que ces épreuves les fassent grandir !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Ô Très Précieux Sang de Jésus-Christ, sauvez-nous et sauvez le monde entier (Trois fois)
Sous ton voile de tendresse
Quand nous sommes dans l’épreuve, Viens nous visiter !
De tous les dangers du monde, Viens nous délivrer !
Marie, Mère du Sauveur, Prends-nous en pitié !
R) Marie, notre mère, Garde-nous dans la paix !
Refuge des pécheurs, Protège tes enfants !
Cinquième Mystère Douloureux : Le Crucifiement et la Mort de Jésus
« Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : ‘Tout est accompli’. Il baissa la tête et rendit l’esprit.» (Saint Jean 19, 30)
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. » (Saint Jean 12, 24-25)
Extrait d’un texte de méditation sur « La mort de Jésus sur la Croix » de Benoît XVI
Au pied de la Croix, se réalise en la Vierge Marie, la prophétie de Siméon : son cœur de mère a été transpercé (cf. Lc 2,35). Du fond de l'abîme de sa douleur, participation à celle de son Fils, Marie a pu recevoir sa nouvelle mission : devenir la Mère du Christ dans ses membres. A l'heure de la Croix, Jésus lui présente chacun de ses disciples en disant : "Voici ton fils" (Jn 19,26-27). La compassion maternelle pour le Fils devient compassion maternelle pour chacun de nous, dans nos souffrances quotidiennes.[4]
Ô, Vierge Marie, Consolatrice des éprouvés et Refuge des pécheurs, avec l’intercession de Benoît XVI, implorons pour tous nos membres de nos corps d’armées et notamment pour ceux qui trépasseront lors de leurs interventions. Qu’il se trouve un aumônier militaire à ces instants pour leur porter à temps le Viatique ! Obtiens-leur cette grâce insigne, Ô Marie, de Le recevoir lorsque viendra cet instant précieux… avant la Rencontre face à face !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Ô Très Précieux Sang de Jésus-Christ, sauvez-nous et sauvez le monde entier (Trois fois)
Mon âme se repose (bis)
Mon âme se repose en paix sur Dieu seul
De Lui vient mon Salut.
Oui, sur Dieu seul mon âme se repose,
Se repose en paix.
Implorons le Précieux Sang
« Très Divin Sauveur qui avez donné Votre vie,
qui avez répandu Votre Sang Précieux
pour tous les pécheurs depuis Adam
jusqu'à aujourd'hui et pour tous les temps,
Daignez me purifier,
me libérer,
me guérir,
me sanctifier,
me pardonner !
J'invoque aussi la très grande puissance de Votre Sang Divin
pour tous les agonisants de ce jour,
pour les saintes âmes du purgatoire,
pour les pécheurs en état de se perdre,
pour ceux qui voudraient se suicider,
pour ceux qui ont l'intention d'atteindre à la vie des tout-petits ou de leur prochain,
pour le salut de la Sainte Eglise,
pour la sanctification des prêtres
et tout spécialement pour le Saint Père.
Très Précieux Sang de Jésus mon Sauveur,
soyez victorieux en moi et en tous les membres de nos corps d’armées,
sur mes ennemis et sur le monde entier !
Que Votre Règne arrive, ô mon Dieu,
par les Très Saintes Larmes et le Cœur Immaculé de Marie !
Ainsi soit-il ! »
Durant chaque jour du mois de juillet
pour ceux qui désirent prier le Précieux Sang,
voici quelques belles prières pour consoler Jésus et porter beaucoup de fruits :
« Mon Jésus, qui avez été prodigue de votre Sang Précieux, au point de Le verser tout entier pour le rachat de mon âme, je puis dire avec raison qu'il n'y a pas une Goutte qui n'ait été versée pour moi. Arrosée de ce Sang Précieux, cette pauvre âme se présente à Vous. Ô mon Dieu, faites qu'elle ne tombe pas en perdition cette âme qui Vous a tant coûté, et qu'elle n'ait pas un jour à entendre de Votre bouche l'amer reproche d'avoir inutilement versé votre Sang pour moi. Ah ! Excitez aujourd'hui dans mon pauvre cœur un désir efficace de me sauver, dût-il m'en coûter et mon sang et ma vie. Par les Entrailles de votre Miséricorde, et par les Mérites de Votre Très-Précieux Sang, sauvez-moi, mon Jésus, secourez-moi dans les tentations, soutenez-moi dans les périls, délivrez-moi de la mort éternelle, moi qui Vous coûte votre Sang ! Ainsi soit-il. » Prière de Saint Gaspard
A prier ou à psalmodier à haute-voix.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.
Père céleste, Dieu tout-puissant, donnez-nous la foi.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, soyez notre espérance.
Esprit de Dieu, charité éternelle, embrasez-nous.
Très-Sainte et Adorable Trinité, ayez pitié de nous.
Jésus, Agneau sans tache,
sacrifié dès le commencement du monde, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Jésus, qui avez désiré répandre votre Sang
pour le salut des hommes, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Jésus, qui, pour racheter les hommes,
avez répandu tout votre Sang sur la croix, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
qui coulez avec abondance des plaies sacrées de Jésus, rejaillissez sur nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
qui sortez de l’adorable Cœur de Jésus ouvert par la lance, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
rançon d’un prix infini, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
bain salutaire toujours préparé à nos âmes pécheresses, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
source toujours jaillissante de grâces et de bénédictions, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
du Testament nouveau et éternel, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
dont la voix s’élève au Ciel et crie miséricorde, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
force et soutien des âmes languissantes, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
qui êtes le grand océan de la miséricorde divine, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
céleste rafraîchissement et divin breuvage des âmes saintes, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Sang précieux,
qui coulez encore sur l’autel pour notre salut, ayez pitié de nous, libérez-nous, sauvez-nous ;
Par votre précieux Sang, écoutez-nous, Jésus ;
Par votre précieux Sang, exaucez-nous, Jésus ;
De tout péché, par votre précieux Sang, délivrez-nous, Jésus ;
De l’esprit de mensonge et d’incrédulité, par votre précieux Sang, délivrez-nous, Jésus ;
Du mépris des choses saintes, par votre précieux Sang, délivrez-nous, Jésus ;
De la réception indigne de votre Corps sacré et de votre Sang adorable, par votre précieux Sang, délivrez-nous, Jésus ;
De la damnation éternelle, par votre précieux Sang, délivrez-nous, Jésus ;
Par la sueur de sang qui découla de tous vos membres pendant votre agonie au jardin des Oliviers, exaucez-nous, Jésus ;
Par le Sang précieux que la couronne d’épine fit couler de votre tête sacrée, exaucez-nous, Jésus ;
Par le Sang précieux que vous avez répandu en portant votre croix jusqu’au Calvaire, exaucez-nous, Jésus;
Par le Sang précieux qui coula de vos mains et de vos pieds quand vous fûtes attaché à la croix, exaucez-nous, Jésus ;
Par le Sang précieux que vous avez versé pendant les trois heures de votre agonie sur la croix,
exaucez-nous, Jésus ;
Par le Sang précieux et l’eau sacrée qui sortirent après votre mort de votre cœur percé par la lance, exaucez-nous, Jésus ;
Daignez nous donner la persévérance finale et la vie éternelle, que vous nous avez méritée en répandant votre précieux Sang, nous vous en prions, écoutez-nous ;
Daignez accorder aux âmes des fidèles trépassés la jouissance éternelle de votre gloire, acquise au prix de votre précieux Sang, nous vous en prions, écoutez-nous ;
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, par votre précieux Sang,
pardonnez-nous, Jésus ;
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, par votre précieux Sang,
exaucez-nous, Jésus ;
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, par votre précieux Sang,
ayez pitié de nous, Jésus ;
Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.
Les fontaines du grand abîme se sont répandues avec abondance des entrailles de Jésus,
et les portes du ciel se sont ouvertes. Hâtez-vous, âme pécheresse; Et lavez-vous sept fois dans ce Jourdain de sang.
Prions.
O Jésus! Sauveur adorable, qui avez daigné répandre miséricordieusement votre Sang sur la croix pour nous racheter de nos péchés, daignez nous accorder un pardon que nous ne méritons point, ne vous souvenant que de votre infinie miséricorde et de votre tendre amour pour nos âmes.
Répandez sur nous l’abondance de vos grâces, afin que nous arrivions au Ciel pour jouir de votre gloire pendant toute l’éternité.
Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.
Amen.
(Incliner la tête pour faire cette prière et la répéter plusieurs fois dans la journée)
QUE LE PRECIEUX SANG qui jaillit du Chef Sacré de Notre Seigneur Jésus-Christ, le Temple de la Divine Sagesse, le Tabernacle de la Divine Connaissance et le Soleil radieux du Ciel et de la Terre, nous couvre maintenant et toujours. Amen.

[1] H.S. Perbius Amélie Humbert Célébrons Dieu #140 Sur les ailes de la foi #276 Références bibliques : 1 Jean 1 : 7 Catégories : Assurance du salut
[2] Pensées de Pascal
[3] A Feuillet, L’agonie de Jésus, cit.p. 198 et 199
[4] Homélie à Lourdes, 15 septembre 2008 - (Benoit XVI – Message pour la Journée Mondiale du Malade 2011
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 83 autres membres