CHAPELLES VIVANTES ET PETITS FOYERS DE LUMIERE - MARS 2023
MB Blanc :
Carême 2023
Dans le contexte de notre monde d’aujourd’hui, il semble impérieux de profiter de ce temps qui nous est donné pour mener un combat spirituel avec plus de vigilance que jamais, afin que, par nos efforts offerts à Dieu de tout notre cœur, nous puissions nous élever et ainsi participer à l’œuvre de la Rédemption. Toutefois, nous-mêmes étant pécheurs, le Sacrement de la Réconciliation par lequel la grâce intervient dans nos vies pour laver nos âmes, nous permettra d’être plus forts pour démarrer ce combat. Commençons donc à « balayer devant notre porte » pour entamer ces quarante jours avec les meilleurs atouts.
Quelques précieux conseils pour vivre une bonne confession nous sont donnés notamment par Sainte Faustine. Par ces extraits[1], nous percevons mieux l’importance de ce Sacrement de la Miséricorde de Dieu et comment le vivre avec une totale confiance :
La clé est celle-ci : « le confesseur n’est que l’« instrument » de Dieu. Par contre, seul le prêtre est cet instrument. Sœur Faustine demande un moment à un Séraphin qui lui apparaît lors d’une communion (le Séraphin appartient au plus haut chœur des anges) : « Ne pourrais-tu pas me confesser ? » Et il me répondit : « Aucun esprit au ciel n’a ce pouvoir. [2]» Autrement dit, se confesser à un prêtre, c’est se confesser à Jésus : « Quand tu vas te confesser, sache que c’est moi-même qui t’attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c’est moi seul qui agis dans l’âme [3]». « C’est à moi que tu te confesses ; je me dissimule seulement derrière le prêtre. N’analyse jamais quel est le prêtre derrière lequel je me suis dissimulé [4]». De là découlent quelques précieux conseils :
1- Ne pas se préoccuper du confesseur
« Ma fille, n’accorde pas tant d’attention à l’instrument par lequel vient la grâce, mais plus à la grâce elle-même que je te donne, car l’instrument ne te plaît pas toujours, et les grâces laissent aussi à désirer alors. Je veux te préserver de cela et je désire que tu ne fasses jamais attention à l’instrument par lequel je t’envoie ma grâce ; toute l’attention de ton âme doit tendre à répondre le plus fidèlement possible à ma grâce [5]».
2- Décider de passer de l’instrument au don (la grâce) et au donateur (Dieu)
Pendant une retraite de trois jours à Cracovie, en juin 1938, Faustine reconnaît qu’elle s’arrêtait trop au confesseur : « O Très charitable Jésus, je n’ai pas toujours su tirer profit de ces inappréciables dons, car je ne faisais pas attention au don lui-même, mais je faisais trop attention à l’instrument par lequel Vous me présentez Vos dons ». Et elle décide de changer d’attitude : « Cela va changer maintenant, mon Maître plein de douceur. Je vais tirer profit autant que mon âme en sera capable. La foi vive va me soutenir. Sous quelque aspect que Vous m’envoyez la grâce je l’accepterai directement de Vous, sans tenir compte de l’instrument par lequel Vous me l’enverrez [6]».
3- Prendre conscience que se confesser, c’est aller puiser au Cœur de Jésus
« Quand tu t’approches de la sainte confession, de cette source de ma miséricorde, le sang et l’eau qui sont sortis de mon cœur se déversent sur ton âme et l’ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi entièrement dans ma miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse déverser en ton âme, toutes les largesses de ma grâce [7]».
Psaume 50
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m'apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ;
lave moi et je serai blanc, plus que la neige.
Fais que j'entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton Esprit-Saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.
Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Chapelet avec La Vierge Marie
1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »
Premier Mystère Douloureux : l’Agonie de Jésus à Gethsémani
Etant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux mais comme tu veux. » (Mt 26, 39)
Le mot « agonie » veut dire combat. Jésus ne s’est pas dérobé aux combats de la vie, ni au combat ultime face à la mort.
De la première lettre à Timothée 4, 9-10 :
« Voilà une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve : si nous nous donnons de la peine et si nous combattons, c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes et, au plus haut point, des croyants. »
Extraits du livre « IN SINU JÉSUS » Lorsque le Cœur parle au cœur »[8] (page 143)
« Des péchés jetés dans le brasier de mon Cœur, il ne reste rien. Ils sont complètement anéantis – réduits non pas en cendres, mais absolument détruits et oubliés. C’est par mon Amour que Je fais cela. Lorsqu’une âme chargée de péchés, même de péchés contre ma divine Personne – mépris, blasphèmes, sacrilèges – vient à Moi avec un Cœur brisé et repentant, mon amour enveloppe cette âme et la purifie dans mon Sang.
Je suis le Sauveur. J’exècre le péché et ses ravages dans mes créatures. Le péché qui M’est donné cesse d’exister, il disparaît à jamais dans l’océan infini de ma Miséricorde.
Mais le péché auquel on s’attache, que l’on garde près de soi, devient un poison, un cancer qui se développe, détruisant l’organisme spirituel que J’ai conçu pour la sainteté et la béatitude éternelle… Tout péché qui M’est donné disparaît et pour chaque péché donné, J’accorderai une grâce en retour. C’est l’échange que je propose aux âmes… Il suffit de Me soumettre vos péchés : en retour J’accorde une abondance de grâces, des grâces précieuses qui sanctifient l’âme et donnent aux vertus de pousser là ou précédemment il n’y avait qu’un désert hanté par les ombres du vice. »
Ô, Vierge Marie, Refuge des pécheurs, Toi qui ne cesses d’implorer pour le Salut de toutes les âmes, intercède avec nous pour tous nos membres de sécurité et de défense de France, afin que leurs aumôniers les guident vers le Sacrement de la Réconciliation - notamment avant d’affronter les combats.
Qu’ainsi, ils soient préparés à toute épreuve et apprennent à supplier la Miséricorde de Dieu lors de moments cruciaux de leur vie.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Lumière des hommes
Lumière des hommes, nous marchons vers toi! Fils de Dieu, tu nous sauveras!
Ceux qui te cherchent, Seigneur, Tu les conduis vers la lumière,
Toi, la Route des égarés.
Deuxième Mystère Douloureux: La Flagellation
« Après avoir fait flageller Jésus, Pilate le livra pour qu’il soit crucifié. » (Mt 27, 26)
Jésus livre son corps très saint au supplice, sans cesser d’être uni à son Père dans l’Esprit-Saint pour la Victoire de la pureté.
Extraits du livre « IN SINU JÉSUS » Lorsque le Cœur parle au cœur »[9] (page 194)
« La souffrance est le combustible de l’holocauste d’amour… La Croix est la mystérieuse fécondité de la souffrance avec Moi pour la vie du monde… »
Ô, Vierge Marie, Refuge des pécheurs, Notre-Dame des Victoires, aide tous nos membres de sécurité et de défense de France, pouvant être tentés de « se défouler » – notamment les plus jeunes – pour faire retomber de trop grandes émotions vécues lors de fortes tensions… Aide-les à se libérer de toute forme de jouissance immédiate du plaisir risquant de les faire tomber dans les filets de l’Adversaire.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Puisque tu fais Miséricorde
Puisque Tu fais Miséricorde, Puisque nos vies sont devant Toi
Puisque Tu as versé Ton Sang pour nous, Seigneur Jésus, pardonne-nous !
Troisième Mystère Douloureux: Le Couronnement d’épines
« Les soldats tressèrent une couronne d’épines et la mirent sur sa tête » (Mt 27, 29)
Jésus se présente comme roi, dérisoire à vue humaine, mais souverain de vérité.
De l’Evangile selon Saint Jean 18-37 : « Pilate dit à Jésus : ‘Alors tu es roi ?’ Jésus répondit : ‘C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Extraits du livre « IN SINU JÉSUS » Lorsque le Cœur parle au cœur »[10] (page 190)
« Je te pardonne et Je te guéris comme Je pardonnerai et guérirai ceux qui ont été pris dans les filets du mal tendus par l’Adversaire pour vous détruire et vous entraîner derrière lui dans l’abîme de ténèbres et de tourments qui est le partage de ceux qui refusent l’amour miséricordieux de mon Cœur.
Mon Cœur ne condamne personne à l’enfer ; mon Cœur s’afflige de chaque âme qui se dérobe à mon désir de lui pardonner et de la recevoir dans l’étreinte de mon amour miséricordieux. Crois en ma Miséricorde, aie confiance en ma Miséricorde, et par ta foi et ta confiance dans la miséricorde de mon Cœur, beaucoup d’âmes seront soustraites aux peines de l’enfer. »
Ô Vierge Marie, Refuge des pécheurs, enseigne à tous nos membres de sécurité et de défense de France, d’écouter dans leur conscience la voix de l’Esprit-Saint qui conduit chacun vers la Vérité toute entière.
Qu’ils puissent ainsi percevoir les pièges du Malin et rencontrer Jésus – leur Sauveur – qui Lui seul, saura les amener à être de véritables Soldats du Christ en vue de l’éternité qui les attend.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
J’irai la voir un jour
R : Au ciel, au ciel, au ciel, j’irai la voir un jour ! (Bis)
J’irai la voir un jour : c’est le cri d’espérance
Qui guérit ma souffrance au terrestre séjour.
Quatrième Mystère Douloureux : Le Portement de la Croix
« Portant Lui-même sa croix, Jésus sortit vers le lieu-dit du Crâne » (Jn 19, 17)
L’Évangile nous montre Jésus qui entre librement dans sa Passion, résolu à aller pour nous jusqu’au bout de l’amour. Comme Marie, il reste ferme, il porte sa croix, il porte nos péchés, il nous porte avec patience et amour.
De la lettre de Saint Jacques 8-10 : « Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche. Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. » Romains 12 : 12 (LSG) « Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. »
Extraits du livre « IN SINU JÉSUS » Lorsque le Cœur parle au cœur »[11] (page 108)
« Je t’enseignerai tout ce que tu as besoin de savoir au fur et à mesure. Je ne te livrerai pas mes paroles à l’avance, mais Je te les donnerai lorsque tu en auras besoin, au temps fixé par mon aimante Providence. Renonce au désir de contrôler et d’arranger les choses avant que ne sonne l’heure choisie. A chaque chose est assigné un temps précis et aucun moment, à l’exception de celui qui est fixé, ne porte en lui, la grâce proportionnée à ton besoin, à ta faiblesse et à la tâche en attente d’accomplissement. Je procède ainsi avec toi parce que Je veux que tu Me fasses une entière confiance, et que tu te confies à Moi en toute chose, grande ou petite. »
« Lorsque tu te sens gagné par l’anxiété ou la peur, tourne-toi vers Ma Mère Immaculée, la Médiatrice de toutes grâces et ta Mère du Perpétuel Secours. Il suffit d’invoquer son doux nom. Elle comprendra et elle fera ce qui est nécessaire pour que se poursuive mon œuvre. »
Ô, Vierge Marie, Médiatrice de grâces, prie pour que tous nos membres de sécurité et de défense de France, apprennent jour après jour, avec patience, à se supporter les uns les autres avec beaucoup d’humanité.
Que leur quotidien, aussi difficile soit-il, les conduise par Toi, Mère de Dieu et Mère du Perpétuel Secours, à vivre leurs épreuves dans la confiance que Dieu ne les abandonne jamais et de garder la patience en toutes circonstances en persévérant. Que l’Esprit-Saint leur enseigne la vertu de la patience alliée à la persévérance. Ainsi que leur foi et leur vie spirituelle puissent évoluer en conséquence.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Vivons en enfants de Lumière
Vivons en enfants de Lumière
Sur les chemins où l’Esprit nous conduit :
Que vive en nous le nom du Père !
L’heure est venue de lutter dans la nuit,
Voici le temps d’affronter l’Ennemi !
N’ayez pas peur face aux ténèbres.
A l’horizon la croix se dresse.
Cinquième Mystère Douloureux : Le Crucifiement et la Mort de Jésus
« Pilate livra Jésus aux Juifs pour qu’il soit crucifié. » (Jn 19, 16)
Jésus sur la Croix est déjà mort, il ne peut plus rien, humainement, il est totalement livré, ouvert, vulnérable, anéanti aux yeux des hommes, et c’est pourtant là qu’il nous sauve !
Extraits du livre « IN SINU JÉSUS » Lorsque le Cœur parle au cœur »[12] (page 216)
« Demande-moi de te cacher dans mes plaies. Il y a une place pour toi en chacune de mes cinq plaies ; chacune d’elles représente un refuge contre les tentations qui te menacent et les embûches préparées par le diable, qui voudrait te piéger et se réjouir de ta chute.
La plaie de ma main droite est ton refuge contre les péchés de désobéissance et de volonté propre. Réfugie-toi là quand tu es tenté de prendre la voie rapide et large.
La plaie de ma main gauche est ton refuge contre les péchés d’égoïsme, le fait de diriger toute chose vers ta personne et de chercher l’attention des autres, prenant pour toi-même ce que ta main droite M’avait donné.
La plaie de mon pied droit est ton refuge contre les péchés de l’inconstance. Réfugie-toi là quand tu es tenté de te montrer inconséquent, et quand tu vacilles dans tes résolutions de M’aimer par-dessus toute chose et de me réserver la première place dans tes affections et tes désirs.
La plaie de mon pied gauche est ton refuge contre les péchés de la paresse et de la léthargie spirituelle. Réfugie-toi là, quand tu es tenté d’abandonner le combat et de céder au désespoir et au découragement.
Enfin, la plaie de mon Côté est ton refuge contre tout attachement désordonné et contre les ruses de la chair, qui, sous couvert de douceur, procurent l’amertume et la mort. »
De la deuxième lettre aux Corinthiens 12, 9-10 :
« Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute la mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure… Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
Ô Vierge Marie, Mère de l’Espérance et du Bel Amour, donne à tous nos membres de sécurité et de défense de France, investis pour être la force de notre Nation, d’accepter aussi leurs faiblesses, leurs vulnérabilités et de pouvoir garder au cœur, la compassion par rapport aux misères et souffrances de ce monde.
Que la Vierge Marie les préserve en les maintenant dans l’humilité, permettant ainsi à la puissance de l’Amour divin de se répandre sur leurs âmes.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Victoire, tu règneras !
Ô Croix, tu nous sauveras ! (Bis)
1- Rayonne sur le monde qui cherche la Vérité.
Ô Croix, source féconde d'amour et de liberté.
2- Redonne la vaillance au pauvre et au malheureux.
C'est toi notre espérance qui nous mènera vers Dieu.
3- Rassemble tous nos frères à l'ombre de tes grands bras.
Par toi Dieu notre Père, au ciel, nous accueillera.
LITURGIE LATINE[13]
O Créateur, tu connais le cœur de l'homme,
Entends nos larmes et le cri de notre prière.
En ce saint jeûne du carême,
Conduis-nous au désert, purifie-nous.
Dans ta tendresse, Seigneur, tu scrutes nos cœurs,
Tu connais l'infirmité de toutes nos forces,
Donne à celui qui revient vers toi
Le pardon et la grâce de ton amour.
Oui, nous avons péché contre toi :
Pardonne à ceux qui pleurent et confessent ton Nom.
Pour la louange de ta gloire,
Penche-toi sur nos plaies, Seigneur, guéris-nous (St Luc 10,34).
Que l'abstinence libère notre corps,
Que ta grâce l'illumine en ton Corps de Lumière.
Que notre esprit redevienne sobre,
Qu'il évite tout mal et tout péché.
Nous te prions, bienheureuse Trinité,
Conduis-nous jusqu'aux joies des fêtes pascales.
Et nous verrons se lever le Christ,
Glorieux et vivant parmi les morts. Amen.
Méditation du Pape Benoît XVI sur le Carême
« En contemplant le Crucifié avec les yeux de la foi, nous pouvons comprendre en profondeur ce qu’est le péché, combien sa gravité est tragique, et dans le même temps, l’incommensurabilité de la puissance du pardon et de la miséricorde du Seigneur.
Durant ces jours de Carême, ne détournons pas notre cœur de ce mystère de profonde humanité et de haute spiritualité. En regardant le Christ, sentons dans le même temps son regard posé sur nous. Celui que nous avons nous-mêmes transpercé par nos fautes, ne se lasse pas de reverser sur le monde un torrent inépuisable d’amour miséricordieux.
Puisse l’humanité comprendre que l’on ne peut puiser, que de cette source, l’énergie spirituelle indispensable pour construire la paix et le bonheur dont tout être humain est en quête sans relâche. »
Benoît XVI
Rome, Angélus du dimanche 25 février 2007
[1] Petit Journal de Sœur Faustine
[2] Petit Journal, n. 1676, p. 536.
[3] Petit Journal, n. 1601, p. 515.
[4] Petit Journal, n. 1724, p. 549.
[5] Petit Journal, n. 1598, p. 514-515
[6] Petit Journal, n. 1758, p. 562
[7] Petit Journal, n. 1601, p. 515.
[8] Journal d’un prêtre en prière – un moine bénédictin – PARVIS
[9] Journal d’un prêtre en prière – un moine bénédictin – PARVIS
[10] Journal d’un prêtre en prière – un moine bénédictin – PARVIS
[11] Journal d’un prêtre en prière – un moine bénédictin – PARVIS
[12] Journal d’un prêtre en prière – un moine bénédictin – PARVIS
[13] Hymne « Audi benigne Conditor » (trad. Liturgie chorale du peuple de Dieu)
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