SOS Saint Joseph

SOS Saint Joseph

Chapelles vivantes et petits foyers de lumière - année 2021 - prions pour Paul Pasi !

Avec les chapelles vivantes fondées par MB Blanc il y a 10 ans, prions ce mois-ci tout particulièrement pour un jeune militaire Paul Pasi !

 

 

 

 

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Intention particulière pour Paul Pasi élève officier à Coëtquidan

 

Il est parti vers la Cité céleste à l'aube de ses 25 ans qu'il aurait dû fêter le 7 décembre 2021.

Saint Joseph, qu'en cette année placée sous votre patronage par le Saint-Père, vous soyez tout particulièrement présent auprès de sa famille et de ses amis ! Nous vous demandons avec confiance d'accompagner Paul vers la Lumière de votre Divin Fils. Amen.

Hommage en bas de page.

 

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Le temps de l’Avent sonne toujours avec une échappée d’émerveillement sensible chez tout être humain. Voici que de la nuit profonde des hivers, se glisse soudain, une lumière qui va monter au fil des jours, créant dans tous les cœurs une attente remplie d’espérance. La Fête de la Paix – Naissance du Divin Sauveur, Rédempteur du monde – se fait de plus en plus proche, puis, avec le chant des anges, voici que minuit sonne !

 

            L’abbé Léon Béchet[1], à travers la description et l’explication des Mystères du Rosaire, de par sa grande simplicité d’expression, nous fait pénétrer de manière si particulière dans la vie quotidienne de la Sainte Famille, qu’il nous conduit à partager ces évènements bibliques presque comme si nous y étions. Plus encore, il nous apporte des détails qui nous plongent dans cette vie quotidienne à la fois ordinaire et extraordinaire, où, avec un regard différent, nous pouvons redécouvrir ces étapes de vie, élargissant ainsi notre perception du cadeau que Dieu – dans sa Bonté infinie - prévoit pour tous les hommes, cet évènement signant l’aurore du Salut.

 

            Pour cette veillée de prière, nous n’écrirons donc et ne lirons pas le passage biblique juste après l’annonce du Mystère, puisque très habilement, ces citations sont reprises à l’intérieur même du texte que nous livre l’abbé Béchet. Aussi nous porte-t-il spontanément à la méditation et à la contemplation de ces Mystères nous permettant ainsi d’accéder à des prises de conscience facilitées par cette forme d’approche… Et n’ayons pas peur de nous laisser prendre par les chants en offrant plus de couplets, en se laissant tanguer vers l’univers que le Ciel désire pour nous…

 

            Entrons donc dans l’évènement que nous offre la belle Liturgie de cette fin d’année et retrouvons l’esprit d’émerveillement caractéristique de la venue de l’Enfant Jésus, où les Anges et la nature elle-même le fêtaient…  Repositionnons-nous afin de mieux percevoir à la fois toute la Beauté de ces Mystères ainsi que la profondeur de leur sens dans nos vies d’aujourd’hui… Même s’ils nous apparaissent à l’opposé de ce que nous traversons en ces temps si durs, sans aucun doute, ils sont porteurs d’une Espérance Immense et nous assurent tous, d’une Présence puissante qui recouvre l’humanité quelles que soient ses tribulations. Laissons-nous prendre par ses récits pour retrouver cette paix intérieure, source absolue d’une énergie renouvelée si féconde.

 

            Que ce Noël d’aujourd’hui nous conduise encore davantage dans ce Désir de Dieu que la Vierge Marie manifeste si bien tout au long de ses jours terrestres. Que le Désir de mieux connaître et aimer Dieu soit porté par l’Esprit-Saint et touche toujours davantage de cœurs !

 

            N’oublions pas, non plus,  que le premier fait important de la Vie de la Sainte Vierge, qui s’offre à notre méditation est le grand Mystère de l’Annonciation : Mystère fait de grandeur et d’humilité et de bonté infinie de la part de Dieu. Par la voix de l’Archange, Dieu vient demander à la Vierge Marie si elle veut bien répondre à Sa demande : de sa réponse, découlera ou non la possibilité de la Rédemption de l’humanité ! Quel incroyable message qui devient pour toute l’humanité la Source même de sa véritable Espérance par le « Fiat » spontané de Marie !

 

 

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Venez Divin Messie

Venez divin Messie,

Nous rendre espoir et nous sauver ;

Vous êtes notre vie ;

Venez, venez, venez !

 

Ô Fils de Dieu, ne tardez pas ;

Par votre corps donnez la joie à notre monde en désarroi.

Redites nous encore de quel amour vous nous aimez.

Tant d’hommes vous ignorent,

Venez, venez, venez !

 

A Bethléem, les cieux chantaient

Que le meilleur de vos bienfaits c’était le don de votre paix.

Le monde la dédaigne : partout les cœurs sont divisés !

Qu’arrive votre règne !

Venez, venez, venez !

 

Vous êtes né pour les pécheurs.

Que votre grâce, Ô Dieu Sauveur, dissipe en nous la nuit, la peur !

Seigneur, que votre enfance nous fasse vivre en la clarté.

Soyez la délivrance,

Venez, venez, venez 

 

 

Mystères Joyeux avec la Vierge Marie

 

1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »

 

Premier Mystère Joyeux : l’Annonciation

 

            Essayons de nous faire une idée de ce qui a pu se passer à Nazareth au jour de l’Annonciation. C’est le soir, le travail de la journée est accompli. Marie, humble jeune fille d’Israël s’est retirée dans sa petite chambre. Sans doute avant de prendre un repos bien mérité, est-elle à genoux offrant au Très-Haut ses ardentes prières, ou bien s’attarde-t-elle encore à la lueur de la lampe, à de petits travaux d’aiguille. Soudain une clarté inaccoutumée et très douce illumine le fond de la pièce où elle se trouve. Un Ange lui apparaît : c’est Gabriel, le messager de Dieu. Voici que des paroles étranges retentissent aux oreilles de la Vierge Marie.

            « Je vous salue, Marie, pleine de la grâce de Dieu. »[2] Marie ne saisit pas bien le sens de ces paroles. Et le messager céleste voyant le trouble de la jeune fille,  continue :

            « Ne craignez rien, Marie, vous avez trouvé grâce auprès de Dieu. Vous concevrez et enfanterez un fils qu’il faudra nommer Jésus ; ce fils sera grand et sera appelé le ‘Fils du Très-Haut’ »[3]. Mais Marie qui n’est point une ignorante et qui a consacré à Dieu sa virginité de s’écrier bien vite : « Mais comment cela se fera-t-il ? » Gabriel la rassure : « Laissez faire l’Esprit-Saint, Il viendra sur vous. »[4]

            Et, comme garantie de sa promesse, l’Archange annonce qu’Elisabeth la stérile, cousine de Marie, va être mère quoique fort avancée en âge : signe de la puissance divine.

            L’humble Vierge de Nazareth s’incline alors devant les ordres de Dieu, elle accepte en toute humilité, en toute simplicité la mission que le Ciel lui confie.

            « Je suis la Servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole »[5]. Et ce fut fait : le Verbe s’est fait chair et grâce à l’acceptation de Marie le Monde allait être sauvé.

 

            Notre-Dame de l’Annonciation, dont le cœur était depuis toujours offert à Dieu et rempli de louanges, vous avez donné votre « Fiat » sans condition, gardant toujours cette simplicité d’être et de vivre dans la volonté pleine et entière de Dieu. Par votre accord sans condition, vous avez permis que soit accompli l’Œuvre de Salut pour tous les hommes.

            Intercédez avec nous, afin que nos membres de sécurité et de défense de France et tout le peuple de France retrouvent au plus profond de leur cœur la voix de Dieu et donnent leur « fiat » permettant l’AGIR de Dieu sur notre Patrie. Qu’elle se réveille enfin à la vraie VIE en Dieu où règne la paix, l’amour, la prospérité.

 

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

 

Ave Maria, sois notre secours

 

Ave Maria, sois notre secours

Entends nos prières

Et prie Dieu pour nous

 

Espoir des hommes, reste auprès de nous,

Apprends-nous à vivre unis à ton Fils.

 

 

Deuxième Mystère Joyeux : la Visitation

 

            Restée seule après la visite de l’Archange, Marie dût laisser son cœur tressaillir d’allégresse à la pensée qu’elle allait devenir la Mère du Messie, et, de son âme durent monter vers le Ciel de ferventes actions de grâces. Mais Marie quoique toute à son bonheur, n’est pas égoïste, elle songe à sa cousine. Et voici que dès l’aube du jour suivant,  elle part pour se rendre auprès de sa parente : et elle part, nous dit l’Evangile, avec grande hâte, « Cum festinatione ». Ce n’est pas la curiosité qui la pousse ainsi : c’est sa grande charité.

            Puis Marie, déjà consciente de sa mission, désire faire connaître son Fils, ce Sauveur des âmes et faire du bien autour d’elle. L’Esprit-Saint, aussi, la pousse à accomplir ce voyage qui sera l’occasion pour le précurseur d’être sanctifié dès le sein de sa mère, et Marie ne résiste pas à la grâce du Saint-Esprit. Après plusieurs jours de marche, elle arrive dans la ville sacerdotale de Juda où réside Elisabeth.

            Voici que ces deux femmes privilégiées du Ciel, se rencontrent… Ce n’est pas simplement Marie et Elisabeth qui se saluent et se félicitent : c’est aussi Jésus et Jean son précurseur qui sont mis en présence l’un de l’autre. Eclairée par l’Esprit-Saint, Elisabeth comprend en voyant Marie toutes les grandes faveurs dont sa cousine est l’objet et elle la salue en ces termes (Luc 1, 43-46) : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes et le fruit de votre sein est béni. Et d’où me vient que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? »[6]

            Et Jean tressaillit alors dans le sein de sa mère et Jésus que Marie portait en elle sanctifia son Précurseur en cette première rencontre[7].

            A tous ces transports de joie, à ce salut, Marie répond par le chant inspiré et si beau de son « Magnificat »[8]. Elle laisse son âme à la joie, proclame sa bassesse et remercie le Seigneur qui humilie les grands et exalte les petits, et qui a accompli les promesses faites depuis si longtemps au peuple d’Israël.

            Ainsi cette rencontre se termine en un admirable concert de louanges envers le Très-Haut, si bon pour les hommes.

            Ô Marie, Immaculée Conception, tu as ressenti tant de bonheur dans l’attente de la naissance de l’Enfant-Jésus ! Remplie de l’Esprit-Saint, tu te laisses porter et reçoit ses divines consolations ainsi que des mouvements d’exaltation de joie.

            Intercède avec nous, veilleurs, pour demander au Seigneur que tous nos membres de sécurité et de défense de France se laissent saisir par l’Esprit-Saint et redécouvrent la présence de Dieu à l’œuvre dans leur quotidien. Qu’ainsi, ils se laissent diriger dans toute situation, aussi exposée ou confuse soit-elle, gardant la confiance en cette Puissance de Dieu qui nous dépasse, mais s’ancre doucement dans leur cœur.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

Seigneur, foyer d’amour

 

Seigneur, foyer d’amour,

Faites-nous brûler de charité (Ter)

 

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Troisième Mystère Joyeux : la Naissance de Jésus

 

            L’heureuse attente allait finir, dans quelques jours Marie allait être Mère, lorsqu’un édit de l’empereur romain donna ordre à tous les sujets de l’empire d’aller se faire recenser dans le pays d’où sortait leur famille. Marie et Joseph, de la race royale de David, durent donc se rendre  à Bethléem de Juda, pays d’origine de la famille. De Nazareth à Bethléem il y avait quatre bonnes journées de marche, puis c’était l’hiver, et étant donné la situation de la Vierge Marie, le voyage allait être particulièrement pénible… Marie et Joseph habitués à voir partout la main de Dieu, et d’avance soumis à ses desseins adorables, partent immédiatement sans murmure. Fatigués, harassés, Marie surtout, ils arrivent à Bethléem  le soir du quatrième jour ; mais le pays se trouve envahi par de nombreux étrangers à cause du recensement. En vain, nos saints voyageurs frappent-ils à la porte de l’hôtellerie pour y trouver une petite place pour la nuit, en vain s’adressent-ils à d’autres portes. Tout est pris, il n’y a plus de place pour eux.

            Las, mais non découragés, ils se réfugient enfin dans une petite grotte qui servait d’abri aux animaux. Et c’est là qu’à minuit le Sauveur promis vint au monde. C’est en un tel lieu, dans le froid et le dénuement que le Christ est né de la Vierge Marie. Alors Marie est amplement dédommagée des fatigues du voyage, des soucis de la route. Le Messie qui est son enfant repose sur un peu de paille. Avec un amour qu’on ne peut décrire, elle le prend, l’enveloppe dans des langes, puis elle le serre dans ses bras. Sans se lasser, elle le contemple, le cœur en fête et dans une muette mais profonde adoration son âme s’unit de la manière la plus intime qui soit, à l’âme de son Fils qui est le Sauveur du Monde. Elle ne voit pas le dénuement, la pauvreté qui l’entoure, elle ne voit qu’une chose : son petit qui repose sur un peu de paille, dans une crèche et elle se trouve magnifiquement récompensée de son acceptation au jour de l’Annonciation.

            Unissons nos adorations à celle de Marie et avec elle faisons monter de nos cœurs reconnaissants un merci bien sincère à ce Dieu, à ce Verbe Eternel qui a bien voulu se faire tout petit enfant pour nous « parvulus pro nobis ».

            Le dénuement de l’étable où naquit l’Enfant-Jésus apporte une respiration nouvelle sur la pauvreté et tout ce qui peut être méprisé ou placé au rebus dans ce monde. C’est justement là que Dieu a choisi de venir ! Ce que les hommes répugnent bien souvent se trouve maintenant honoré et devient le lieu précisément où s’établit la grâce !

            L’attitude de Marie envers l’enfant est toute d’adoration et de soins si simples mais si adaptés à la situation. Ce que le matériel ne peut lui donner elle lui assure par un amour absolu, dans la plus haute contemplation.

 

            Ô Marie, Immaculée Conception, toi qui as si bien su accueillir l’Enfant-Jésus à sa naissance, nous te déposons tous les enfants de bas âge en maltraitance et manque d’amour, mais aussi, les écoliers et étudiants si durement éprouvés par le port obligatoire  du masque. 

            Intercède aussi avec nous pour que chacun de nos membres de sécurité et de défense de France goûtent au vrai Désir de Dieu, et apprennent à le connaître et à l’aimer. Que l’Enfant-Jésus de la crèche leur enseigne, ainsi qu’au peuple de France et aux petits enfants, combien de son apparente petitesse, Il est le Tout-Puissant qui peut absolument Tout. Il s’est fait si humble pour nous être accessible, mais si nous l’invoquons, de combien de grâces fera-t-il couler sur son peuple ! Donne Seigneur, donne la grâce de l’Adoration !

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.  

 

Seigneur, Venez

 

Seigneur, venez, la terre est prête pour Vous accueillir.

Seigneur, venez, sur nos sillons le grain peut mûrir.

Car toute chair attend le Verbe de Dieu.

Qu’à notre désir enfin se rouvrent les cieux !

 

Mon Dieu, que votre règne arrive !

 

Seigneur, venez, le froid nous mord et la nuit est sans fin.

Seigneur, venez, nos yeux espèrent votre matin.

Que votre paix se lève sur nos douleurs,

Qu’au feu de l’Esprit renaisse un monde qui meurt !

 

Mon Dieu, que votre règne arrive !

                                           

 

Quatrième Mystère Joyeux : la présentation de Jésus au Temple

 

            Jésus, Marie, Joseph se retrouvent seuls dans le calme de l’humble maison de Bethléem qu’ils ont louée. Cependant, quarante jours déjà se sont écoulés depuis la naissance de Jésus : la Mère et le Fils doivent, selon la loi de Moïse, se présenter au Temple de Jérusalem, le Fils pour être offert à Dieu en tant que premier-né, la mère pour y accomplir le rite de la purification comme toutes les femmes juives.

            Ils partent donc sous la conduite de Joseph et se présentent sous les portiques du magnifique temple où le peuple d’Israël rend hommage au Très-Haut. Un prêtre de service prend l’enfant dans les bras de Marie et l’offre au Seigneur ; puis Joseph offre au prêtre, en échange de l’enfant, deux petites colombes qu’il a apportées. Durant cette cérémonie, Marie, elle aussi offre son enfant à Dieu, et elle Le lui offre pour le Salut du monde, car elle sait très bien que ce petit enfant n’est venu sur la terre que dans ce but. Marie suit chacun des gestes du prêtre avec une attention pieuse et avec lui, elle prie. Quel exemple pour nous, qui si souvent suivons sans attention les cérémonies du Culte !

            L’Offrande est finie : Jésus, Marie, Joseph s’apprêtent à quitter l’édifice sacré, lorsqu’un vieillard connu par son assiduité à venir chaque jour au temple, arrête le groupe, il fixe l’Enfant que porte la Vierge Marie, puis inspiré par l’Esprit-Saint il se met à chanter : « Maintenant Seigneur, je puis m’en aller en paix selon votre parole, car mes yeux ont vu enfin le Rédempteur d’Israël »[9] ! Marie et Joseph restent étonnés. Alors le vieillard prend l’enfant puis le bénit et se tournant vers sa jeune mère lui dit d’un ton prophétique : « Cet enfant est pour la ruine et la résurrection de beaucoup en Israël et pour être un signe de contradiction. Et vous-même, ô Mère, vous aurez à cause de lui un glaive qui vous percera le cœur. Mais tout cela afin que soient découvertes les pensées d’un grand nombre de cœurs »[10]. Et le vieillard se tut. Marie a bien saisi la cruelle prophétie et d’avance, elle se soumet à la volonté du Ciel. Déjà elle commence sa Mission de collaboratrice de son Fils dans l’œuvre de la Rédemption.

 

            Ô Marie, Immaculée Conception, nous te demandons de présenter chaque jour au Père des cieux tous nos membres de sécurité et de défense de France et leurs familles afin qu’ils retrouvent l’esprit filial en Dieu, qui permet de vivre en paix.

            Que chacun d’entre eux apprenne à offrir ses fardeaux au quotidien, et dans ce dialogue construit au fil du temps avec Jésus et Marie, qu’ils deviennent des artisans de paix, là où ils sont appelés.

            Prions afin que des vocations sacerdotales et religieuses naissent dans les familles de militaires et au service du diocèse aux armées.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Si le Père vous appelle

 

Si le Père vous appelle à aimer comme il vous aime

Dans le feu de son Esprit, bienheureux êtes-vous !

Si le monde vous appelle à lui rendre une espérance,

A lui dire son salut, bienheureux êtes-vous !

Si l’Eglise vous appelle à peiner pour le Royaume

Aux travaux de la moisson, bienheureux êtes-vous !

 

Tressaillez de joie, tressaillez de joie,

Car vos noms sont inscrits pour toujours dans les cieux,

Tressaillez de joie, tressaillez de joie,

Car vos noms sont inscrits dans le cœur de Dieu.

 

Cinquième Mystère Joyeux : la Perte de Jésus au Temple

 

            Par ce mystère, il nous est donné de comprendre que la vie sur terre n’est qu’une étape bien frêle et brève. S’il est nécessaire de s’occuper des choses de la terre, combien est-il urgent de se tourner vers le Ciel pour répondre à ses demandes.

 

            A douze ans, l’enfant juif devenait quelqu’un aux yeux de la loi, et commençait déjà à participer aux Cérémonies du Culte judaïque. Tout bon juif devait deux ou trois fois par an se rendre au Temple de Jérusalem, véritable centre de la Religion du Vrai Dieu. Lorsque Jésus eut ses douze ans, Marie et Joseph, obéissants toujours à la loi commune, se firent un devoir d’accompagner leur enfant à Jérusalem. C’est avec une foi profonde et un véritable recueillement qu’ils durent tous les trois accomplir ce pèlerinage. Comme la Loi le prescrivait, ils demeurèrent sept jours à Jérusalem, partageant leur temps entre la prière, les sacrifices et la visite aux amis et parents que la Sainte Famille avait dans la ville. Puis, ils se joignirent aux caravanes en partance pour regagner Nazareth ; d’ordinaire les femmes partaient ensemble et les hommes formaient un autre groupe.

            Marie qui n’avait pas Jésus avec elle, pensa qu’il était avec son époux et Joseph pensait que l’Enfant était avec sa mère. Se retrouvant au soir de la première journée de marche, ils s’aperçurent de la disparition de l’Enfant bien-aimé. En vain ils le cherchèrent dans d’autres groupes : Jésus était introuvable. Angoissés malgré la lassitude de la journée, ils reviennent sur leurs pas. Ils arrivent à Jérusalem après une nuit de fatigue et d’inquiétudes. Sans résultat, ils cherchent Jésus partout deux jours durant et ne le trouvent point. Enfin, au matin du troisième jour, ils Le retrouvent au Temple au milieu des Scribes et des Docteurs de la Loi, leur expliquant avec une maîtrise sans pareille, qui fait leur admiration à tous, les paroles sacrées.

            Marie aurait pu être fière de voir son Fils enseignant dans le Temple, le spectacle était flatteur pour son cœur de mère. La Vierge n’y prête point attention ; vivement elle se précipite vers son Fils et ne songeant qu’à Lui et à l’inquiétude mortelle qui l’a rongée durant deux jours, elle s’écrie : « Ah ! Mon Fils, pourquoi avez-vous agi ainsi avec nous, Voici trois jours que votre père et moi, nous vous cherchons dans la plus grande angoisse. » Et Jésus de lui répondre : « Et pourquoi me cherchiez-vous, ne savez-vous pas qu’il faut que je sois tout entier aux affaires de mon Père ? » [11]

            Puis tout rentre dans l’ordre. Jésus quitte le Temple avec ses parents et tous les trois reprennent le chemin de Nazareth. Mais Marie réfléchissait aux paroles de Jésus. Elle a compris que son Fils ne lui appartient pas, qu’Il se doit aux affaires de son Père Céleste et au salut des âmes. Une fois de plus une angoisse l’étreint à la pensée de l’avenir : c’est le glaive qui s’enfonce dans son cœur. Avec ferveur, Marie accepte cependant la volonté divine et tout bas, elle répète son fiat.

 

            Ô Marie, Immaculée Conception, tu as par ton vécu sur terre bien connu combien l’épreuve peut être un glaive douloureux. Malgré cette plaie dans ton cœur, tu continuais ton « fiat » quelle que soit ta souffrance.

            Que tous nos fils et filles de la nation, engagés pour la sécurité et la défense de notre pays et du peuple de France sachent capter la révélation que Dieu  - à l’occasion de  ce Noël vécu dans un contexte si particulier – désire leur faire, à chacun.

            Qu’ils ressentent une grande émotion en contemplant l’Enfant-Jésus et la Sainte Famille. Qu’ils retrouvent alors leur cœur d’enfant apte à tout offrir et demander au Père Céleste en se confiant à leur Mère du Ciel.

 

1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ».  Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.

 

Aube nouvelle

 

Aube nouvelle dans notre nuit,

Pour sauver son peuple, Dieu va venir.

Joie pour les pauvres, fête aujourd’hui :

Il faut préparer la route au Seigneur ! (Bis)

 

Bonne nouvelle, cris et chansons,

Pour sauver son peuple, Dieu va venir !

Voix qui s’élève dans nos déserts :

Il faut préparer la route au Seigneur ! (Bis)

 

Terre nouvelle, monde nouveau,

Pour sauver son peuple, Dieu va venir !

Paix sur la terre, ciel parmi nous :

Il faut préparer la route au Seigneur (Bis)

 

 

 Pour l’envoi

 

Douce nuit

 

Douce nuit, sainte nuit !

Dans les cieux, l’astre luit.

Le mystère annoncé s’accomplit.

Cet enfant sur la paille endormi,

C’est l’amour infini ! (bis)

 

C’est vers nous qu’il accourt !

En un don sans retour !

De ce monde ignorant de l’amour

Où commence aujourd’hui son séjour,

Qu’il soit roi pour toujours ! (bis)

 

 

 

 

Paul Pasi   

    

"Nous apprenons avec tristesse la perte d’un fils de Bercheny qui venait d’intégrer l’EMIA. Il a été retrouvé inanimé dans sa chambre début novembre 2021. Nos pensées vont vers ses frères d’armes, ses amis, ses proches et surtout sa famille." C'est par ces mots que le chef de corps du 1er Régiment de Hussards Parachutistes de Tarbes a réagi, sur les réseaux sociaux, au décès de Paul Pasi, âgé de 24 ans. Une perte subite, annoncée un peu plus tôt lundi soir par l'académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan où l'élève-officier d'active aspirait à devenir officier.

 

Paul Pasi.png

 

            Paul Pasi s'était engagé dans l'armée en 2016, l'année de ses 20 ans. À l’issue de sa formation à l'Ecole nationale des Sous-officiers d'active, il avait rejoint le 1er RHP de Tarbes pour y servir en qualité de chef d'engin blindé. C'est avec le régiment tarbais que ce maréchal des logis-chef du 1er escadron a été déployé deux ans plus tard dans le Sahel, dans le cadre de l'opération Barkhane.

            Admis au concours de l’Ecole militaire interarmes, l’élève-officier Pasi avait rejoint la garnison de Coëtquidan il y a quelques semaines seulement, en septembre 2021.

 

            Extrêmement généreux et ouvert aux autres, il s’engageait sans compter dans la vie de sa promotion et témoignait toujours d’une grande attention à ‘égard de ses camarades », explique l’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan dans un communiqué où elle s’associe à la douleur de ses proches.

             Célibataire sans enfant, Paul Pasi, originaire de région parisienne, devait fêter ses 25 ans le 7 décembre prochain. Sa disparition a suscité une vive émotion au quartier Larrey à Tarbes ce mardi.

 

Que tous nos défunts soldats, pompiers, policiers, etc… soient portés par les anges vers leur nouvelle mission : Qu’ils prennent force et lumière pour s’élever vers le Chemin qui mène au Père ! Et que tous nos fidèles trépassés reposent en paix.  

 

« Oui, je me lèverai et j’irai vers le Père ! »

 

Merci pour ceux qui le peuvent, de nous informer des décès intervenus lors des dernières semaines.



[1] L’Abbé Léon Béchet est né le 20 janvier 1906 à Valréas et il est décédé le 1erAvril 1981 à Vaison La Romaine. Son dernier ministère fut celui d’aumônier des Frères Maristes à Saint Paul Trois Châteaux (Valence, Drôme). Les méditations des Mystères sont tirés du livre : « Un mois avec Marie selon Sainte Bernadette »

[2] Luc 1, 28

[3] Luc 1, 30-32

[4] Luc 1, 34-35

[5] Luc 1, 38

[6] Luc 1, 42-43

[7] Luc 1, 44

[8] Luc 1, 46

[9]   Luc : 2, 29-32

[10]  Luc : 2, 34-35

[11] Luc : 2, 48-49



05/12/2021
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